Au bout de deux ou trois ans, suivant le désir des parents, les ossements étaient recueillis par la famille. La tête se cachait dans un endroit éloigné et mystérieux, s’il s’agissait d’un chef, et dans un tronc creusé d’arbre des banians s’il s’agissait d’un pauvre hère. Ce qui restait, enveloppé d’herbes et de tapa nouvelles, était enfoui dans l’ancienne case du défunt qui était abandonnée et frappée du tapu d’interdiction. Cette translation des ossements donnait lieu à un mau, ou fête d’anniversaire pour la famille et les amis, et même, s’il s’agissait d’un chef illustre, à une koika ou fête générale de toute la tribu.
Fouille archéologique d’une grotte funéraire en 1983 : abri_papahavaiki_hakahau_ua_pou.pdf
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