Marquises : Le représentant à l’Assemblée de Polynésie française, Benoit Kautai, président du parti marquisien Te Henua Enata a Tu, a fait savoir, lundi, dans un communiqué, qu’il n’était pas opposé « à la réinscription de la Polynésie française sur la liste des pays à décoloniser ».

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Communiqué de presse de  Benoît KAUTAI

Président de TE HENUA ENATA A TU

(Peuple marquisien levons-nous)

PARTI POLITIQUE DES MARQUISES

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Doit-on signer la réinscription de la Polynésie Française sur la liste des pays à décoloniser ?

 

Cette question qui fait actuellement débat à Tahiti présente-t-elle un intérêt pour le peuple Marquisien ? Assurément non si cette réinscription doit conduire la Polynésie à être indépendante.

En effet, dans une telle hypothèse, les Marquises ne suivront pas cette voie et poursuivront l’expérience de l’autonomie, avec la France, dans une collectivité séparée qui regroupera notre archipel. Cette évolution, qui à toujours été le leitmotiv de notre parti « TE HENUA ENATA A TU », n’est pas un simple vœu : elle est possible et prévue par la Constitution française.

Toutefois, une telle évolution n’est pas à craindre même si certaines formations politiques prônent cette solution pour parvenir à la pleine souveraineté et donc l’indépendance vis-à-vis de la France. En effet, l’inscription de la Polynésie sur la liste des pays à décoloniser, conduit d’abord et surtout à développer l’autonomie du territoire qui fait l’objet de cette inscription sur cette liste gérée par l’ONU. Elle ne conduit nullement à l’indépendance. Cette accession à la pleine souveraineté n’est que l’une des options offertes aux pays figurant sur la liste. Parmi les territoires figurant sur cette liste, certains ont exprimés leur refus d’accéder à l’indépendance, d’autres ont demandés à être rattachés à un nouvel Etat, d’autres à accéder au statut d’Etat librement associé avec l’ancienne Métropole.

Pour toutes ces raisons, il n’y a rien à craindre à demander la réinscription de la Polynésie française  sur la liste des pays à décoloniser. Au contraire même, il peut être utile de « revoir » le partenariat existant entre la Polynésie et la France : il s’agit d’échanges réguliers entre « partenaires » en présence d’observateurs de l’ONU.

Nos anciens Haka iki ont travaillé pour que la population des Marquises ne soit pas oubliée, ils ont lutté pour que survive notre archipel, qu’il ait la place qui lui revient de droit. Nous sommes profondément attachés à la France, mais cela ne veut pas dire que les Marquises, la Polynésie française, l’Etat et l’ONU ne peuvent pas se mettre autour d’une table afin de déterminer et de mettre en œuvre de nouvelles relations profitables à chacun des participants.

Dans notre archipel, nous devons nous battre tous les jours pour faire avancer des dossiers importants pour notre population. Cette partie à trois (les Marquises, la PF et la France) est bien souvent faussée et notre voie est malheureusement bien faible. L’ONU pourrait sûrement être un arbitre impartiale. Cela doit aboutir non plus à une autonomie imposée mais bien à une autonomie consenti, réfléchi et consensuel.

Nous voulons pour le peuple marquisien un véritable projet de société à long terme. Alors arrêtons de diaboliser l’inscription de la Polynésie française sur la liste des pays à décoloniser et restons pragmatique.

Voila pourquoi, nous ne sommes pas opposé à la réinscription de la Polynésie française sur la liste

Benoît KAUTAI

Président de TE HENUA EN ATA A

 

Convention de collaboration signée entre le Pays et la C.O.D.I.M & Premier séminaire de la Communauté de Communes des Marquises

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Le vice-président, Edouard Fritch, en charge du développement des collectivités, et le président de la Communauté de communes des îles Marquises (Co.d.i.m), Joseph Kaiha, ont signé jeudi 24 février 2011 une convention de collaboration liant la Polynésie française au nouvel établissement public de coopération intercommunale, en présence de nombreux élus marquisiens et de la chef de la subdivision administrative d’Etat, Annie Pietri.

 

A l’initiative de la vice-présidence, un séminaire a réuni les élus des six conseils municipaux des îles Marquises jeudi 24 février 2010, dans la grande salle du conseil de gouvernement, afin de déterminer avec eux, et un groupe de travail constitué d’agents de l’administration, les principaux axes d’un projet de développement économique de l’archipel.

 

L’engagement fort du Pays pour la mise en œuvre progressive d’un projet de développement économique de l’archipel s’est également traduit par l’installation officielle d’un comité de suivi co-présidé par les deux signataires.

«Nous entrons de plain-pied dans la mise en route concrète et effective de la démarche souhaitée par les six conseils municipaux des Marquises», s’est félicité le vice-président, avant de revenir en détail sur les motivations et les différentes étapes qui ont conduit à la création de la Co.d.i.m qui, rappelons-le, constitue une première en Polynésie française.

Ce partenariat prévoit, d’une part, la mise à disposition gratuite des rapports et des documents d’études détenus par la PF relatifs aux secteurs concernés (tourisme, agriculture, pêche, artisanat, culture, industrie, commerce) pour l’élaboration par la Co.d.i.m d’un projet de développement économique de l’archipel et, d’autre part, la mobilisation d’un groupe de travail interministériel chargé d’assister la Communauté dans la rédaction des termes de référence d’une mission d’analyse de cette documentation, qu’elle commanditera en vue de la définition dudit projet.

Compte tenu des délais impartis – la Co.d.i.m dispose en effet de dix-huit mois à compter du 9 décembre 2010 pour produire son rapport et fixer ses orientations – le vice-président a fixé le cap : «Il faut que l’on arrête de parler et d’écrire ; il est temps de passer à l’action».

Et de confier au passage sa façon de voir les choses : «Vous devez réfléchir Fatu Hiva, vous devez réfléchir Hiva Oa mais il faut surtout concevoir Marquises !» Quant au degré d’implication du groupe de travail constitué d’agents de l’administration, Edouard Fritch a été très clair : «Ne comptez pas trop sur les techniciens, c’est vous les véritables acteurs ! En revanche, il s’agira pour eux de vous dire en toute franchise et respect les éléments de conditionnalité qui, à leurs yeux, permettent la faisabilité réelle des options de développement économique que vous retiendrez».

A l’issue de la signature, les élus marquisiens et les référents ministériels ont tenu un séminaire durant toute le reste de la journée pour dégager en commun, sous la responsabilité de la déléguée au développement des communes, dans chacun des secteurs concernés (tourisme, agriculture, pêche, artisanat, culture, industrie, commerce), les axes de développement qui devraient structurer le futur projet de développement des Marquises.

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Pour lire l’allocution dans son intégralité, cliquer ici ou intervention_seminaire_codim.1299537105.pdf

Source : http://www.vice-presidence.gov.pf/9298-Convention-de-collaboration-signée-entre-le-Pays-et-la-Co.d.i.m.html

 

Incendie sur l’île de Ua Pou (Marquises ) : les vidéos de Christophe Combes

 

" Un violent incendie s'est déclaré lundi 28 février vers 14h00 sur les hauteurs de Hakatao (Ua Pou). Sous l'effet des vents forts et tourbillonnants, de nombreux nouveaux foyers se sont crées et, les flammes redoublent de puissance..." écrivait Christophe Combes sur son blog.

 

Voir les articles de Christophe : page 1 - page 2 - page 3

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FESTIVAL du CINEMA des PAYS du PACIFIQUE SUD – 29 mai – 1er juin 2009 à Rochefort (17)

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FESTIVAL du CINEMA des PAYS du PACIFIQUE SUD

29 mai – 1er juin 2009, Rochefort (17).

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Crée en 2007, le Festival du Cinéma des pays du Pacifique sud, est un évènement unique en France, fenêtre sur le Pacifique apportant un regard loin des clichés exotiques.  Abordant l’histoire et la réalité quotidienne de ces peuples avec l’œil objectif de la caméra, répondant au foisonnement culturel de l’aire océanienne, le festival est aujourd’hui reconnu par le milieu culturel, scientifique et politique au plan national tout comme dans le Pacifique sud. Programmation et intervenants de qualité mais aussi chaleur et convivialité ont fidélisé le public de ces rencontres. Cette année encore, les acteurs et les observateurs du Pacifique Sud s’y sont donné rendez-vous.

Un évènement, une ville.

Le festival s’est tout naturellement établi à Rochefort, en Charente Maritime. Cette cité maritime d’où sont parties bon nombre d’expéditions scientifiques du 18éme siècle, regorge de témoignages rapportés par les explorateurs. Liée aux horizons lointains et particulièrement au Pacifique, Rochefort mène actuellement une politique culturelle d’ouverture vers les ailleurs. Une collaboration permettant au festival de vivre à travers la ville et d’enrichir sa programmation d’expositions grâce au Musée Hèbre de St Clément ou aux collections du Musée de la Marine. Dans sa volonté d’accessibilité au plus grand nombre, le Festival du Cinéma des pays du pacifique sud est une manifestation entièrement gratuite et ouverte à tous.

Talents reconnus et première toile.

En programmant conjointement les films de réalisateurs référents et ceux de jeunes talents, le festival veut offrir un tremplin de qualité aux réalisateurs émergents, du Pacifique ou d’ailleurs. Illustration cette année avec le film « Le cauchemar de Goro », d’Elie Peu, jeune réalisateur calédonien.

La collaboration avec le festival FIFO (festival international du film documentaire en Océanie) de Papeete et le festival du Cinéma des Antipodes de Saint-Tropez, à déjà permis de nombreuses découvertes et échanges de talents naissants.

Recevoir et échanger.

Les projections sont suivies de débats et tables rondes, alimentant les thématiques du festival. Y participent, réalisateurs, acteurs de la vie culturelle et politique, scientifiques et membres de la diaspora Pacifique en Europe. Cette édition, marquée par une actualité dense dans l’aire du Pacifique Sud, nous permettra de braquer les projecteurs sur le monde Maori, en particulier la culture Marquisienne, et la Nouvelle-Calédonie.

A cette occasion, un hommage sera rendu aux « hommes racines » que sont Lucien KIMITETE, ardent défenseur de la culture Marquisienne, disparu le 23 mai 2002, et Jean-Marie TJIBAOU, leader de la lutte pour la liberté et la reconnaissance du peuple Kanak, payant de se vie son engagement le 4 mai 1989.

Pour sa troisième édition, le festival présentera 16 films documentaires et de fiction, dont en exclusivité : « Louise Michel », de Solveig Anspach et « Oceanie » de Charles Belmont. Parallèlement, une exposition d’art contemporain polynésien, des contes Rapa Nui et Maori, un repas festif autour d’un « Ahima’a » (four polynésien) et le départ de pirogues marquisiennes sur la Charente viendront parfaire la découverte. Le festival est non seulement reconnu pour la qualité de sa programmation mais aussi pour son accueil convivial et chaleureux, vous transportant, l’espace de quelques jours, sur les rivages d’un autre bout du monde.

En amont du festival, le CNRS organise les journées d’études au thème « Images et pouvoirs en Pacifique Sud », les 27 et 28 mai au Forum des Marais à Rochefort.

A cette occasion, un montage d’extraits de 10 films par Sonia Faessel, professeur à l’Université de pacifique de Nouméa, sur la représentation du Pacifique par Hollywood, sera projeté au Forum des Marais.

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PROGRAMMATION : 29 mai – 1ER juin 2009.

PROJECTIONS

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Toutes les projections sont gratuites et auront lieu à la salle de l’auditorium du Palais des Congrès et seront suivies de débats avec la participation des réalisateurs et des intervenants du festival.

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Marquisien mon frère. Prix du public FIFO 2009.

53mn- Polynésie Fr – 2008

Version française /s-titres anglais.

Réalisation : Jacques Navarro-Rovira
Production : Bleu Lagon Productions & Grand Angle Productions

Présence de Pascal Ehrel, protagoniste du film

C’est l’histoire de deux frères marquisiens de l’île d’Ua Pou. Pascal, l’aîné et Jean-Philippe. Le premier adopté par la famille du gendarme d’Ua Pou part pour la Bretagne à l’âge de deux ans. Il fait toutes ses études en France. Après avoir travaillé pour le Ministère de la Défense, il revient définitivement sur son île, 25 ans plus tard, et retrouve sa famille biologique ; le second souffre d’une phobie pathologique de la mer et des bateaux, est pourtant aujourd’hui capitaine de goélette : deux destinées qui se sont croisées.

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Molière aux Marquises

52 mn – Nuku Hiva – 2007

Réalisation : Dominique Agniel

Production : Gédéon Programmes

Présence de la réalisatrice

C’est la fin de l’année au collège : le professeur de français répète le spectacle de fin d’année :   

« L’avare » de Molière qui sera joué devant les parents. Parallèlement, les mêmes jeunes répètent les danses traditionnelles maories le soir sur la place du village. Avant de retourner sur leurs îles respectives par le bateau de ramassage scolaire qui dépose les enfants dans chacune des six îles marquises, les jeunes inscrits en classe de sculptures passent leur examen : la création d’un Tiki de bois, représentation tutélaire d’un dieu marquisien. Plus loin, dans la cour de récréation face à la mer, les élèves de la classe de seconde disent à leur professeur leur inquiétude de devoir quitter les Marquises et leur famille pour aller poursuivre leurs études à Papeete, à 1 500 km de chez eux. Beaucoup veulent revenir plus tard pour essayer de développer leur petit archipel.

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Louise Michel (Exclusivité)

Fiction, première diffusion.

86 mn- Nouvelle Calédonie – 2009

Réalisation : Solveig Anspach

Production : France2/ Jacques Kirsner.

Présence de la réalisatrice.

En 1871, la révoltée et communarde Louise Michel est condamnée pour avoir porté les armes contre les troupes de Bismarck puis celles de Versailles. Elle est incarcérée dans la forteresse de Rochefort puis déportée, comme des milliers d’autre révolutionnaires, sur la lointaine Nouvelle-Calédonie. Pendant ce temps, à Paris, le jeune parlementaire Georges Clémenceau, infatigable mais isolé, se bat pour arracher l’amnistie des communards. Institutrice et proche de Victor Hugo, Louise Michel se révèle être une incroyable animatrice, résistante exemplaire que tous les hommes admirent. Se liant aux habitants de l’île, les Kanak, elle leur enseigne le français et découvre leur culture, leur identité et se lie à eux lors des révoltes contre l’ordre colonial. Son anarchie est un véritable comportement moral, un refus obstiné de l’injustice et de la discrimination. Elle terminera sa détention en enseignant dans une classe rassemblant enfants kanak et enfants de colons.

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Renzo Piano, le chemin kanak

52mn – Nouvelle-Calédonie – 2008

Réalisateur : Gilles Dagneau

Producteur : aaa Productions

Renzo Piano, l’architecte du Centre Georges Pompidou, est au sommet de son art lorsqu’il décide en 1990 de se lancer dans une aventure inhabituelle : la construction d’un Centre à Nouméa. La Nouvelle-Calédonie vient de vivre les heures les plus sombres de son histoire avec la disparition de Jean-Marie Tjibaou, leader charismatique du peuple kanak. Renzo Piano devra emprunter « le chemin kanak » pour s’imprégner de cette culture du Pacifique qui lui est étrangère mais qui l’attire.

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Le Salaire du Poète.

Prix Bartok du festival Jean Rouch 2009.

59mn – Vanuatu – 2008

Réalisateur : Eric Wittersheim
Producteur : Eric Wittersheim
Version : française sous-titrée en anglais

Présence du réalisateur.

Pour la première fois depuis des années, sur la petite île de Motalava, tout au nord du Vanuatu un nouveau chant sera écrit dans la langue des ancêtres – la langue du dieu Quat – et entrera dans la coutume. Mais plus surprenant, ce nouveau chant traditionnel est écrit en l’honneur d’un Blanc, un jeune Français que tout le monde là-bas appelle « Alex ».

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Nauru, l’île perdue

52mn – Nauru – 2007Réalisation : Laurent Cibien et Pascal Carcanade
Production : Beta Prod

C’était avant la découverte de ce qui est devenu sa richesse et la cause de son effondrement : le phosphate. Exploitée par les hommes, Nauru est désormais dévastée, désolée. Et désolante. Nauru a tellement honte de son destin qu’elle se cache aux regards des autres : depuis plus de quatre ans, aucun journaliste n’a pu obtenir de visa pour s’y rendre. car l’île a de nombreux secrets à cacher : des réfugiés du monde entier qu’elle garde contre de l’argent, des banques fictives qui blanchissent l’argent de la Mafia Russe, de la corruption. elle se cache aux regards des autres : depuis plus de quatre ans, aucun journaliste n’a pu obtenir de visa pour s’y rendre. car l’île a de nombreux secrets à cacher : des réfugiés du monde entier qu’elle garde contre de l’argent, des banques fictives qui blanchissent l’argent de la Mafia Russe, de la corruption.

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Océanie (Exclusivité)

87mn – Nouméa – 2001

Auteur-Réalisateur : Belmont (Charles) 

Production / Diffusion : Key Light productions, RFO

Présence du réalisateur.

« Les Océaniens » est un film qui montre au travers des spectacles vivants de 26 peuples lors du VIIIe festival des Arts du Pacifique de Nouméa l’attachement des cultures fortes qui tentent d’exister entre les mots d’hier et les paroles d’aujourd’hui. Ainsi, le thème était posé et les artistes se sont exprimés par la danse, la musique et le théâtre.. Les regards croisés d’Ariane Mnouchkine invitée par Marie-Claude Tjibaou enrichissent et appuient les propos des artistes. Les deux femmes se rencontrent, se découvrent, elles discutent avec les chorégraphes, les danseurs, Ariane Mnouchkine entend la force des chants et des gestes sur les terres d’un drame encore très présent dans les mémoires. Le film transporte avec finesse l’aspect politique de la démarche artistique de chacun. Elles commentent, nous racontent ce besoin fondamental d’identité et de reconnaissance auxquels ces peuples aspirent. Ils sont nombreux, mais ne font qu’un, comme le précise un chef de village pendant la coutume. Le film évoque avec brio la quête de chacun dans une parfaite résonance du désir de tous.  

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Le cauchemar de Goro. TREMPLIN.

               

31mn – Nouvelle-Calédonie – 2006

Production : Elie Peu Ngony
Réalisation : Elie Peu Ngony

Présence du réalisateur

Malgré l’opposition de la population, Inco a prévu de construire une usine hydro métallurgique à Goro dans le Sud de la Nouvelle-Calédonie. Des actions sont menées sur le terrain par le Comité Rheebu Nuu qui veut connaître l’étendue du projet et son impact sur la vie de la région. Parallèlement se pose le problème du droit des peuples autochtones à disposer de leurs richesses.

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La Promesse tenue

52mn – Nouvelle-Calédonie.

Réalisateurs : l’équipe de Cinead composée de Marie-Noelle Lopez, Satu Von Hellens et Lydia Ait-Maama et le commentaire de Gilbert Assawa.  

« La promesse tenue » raconte le parcours atypique d’un enfant, Nha, a qui le Koniambo enleva son père, connu sous le matricule 10 206, et qui fut recueilli à Nouméa dans une famille de compatriotes, loin de sa mère Thi Binh, matricule A 649 envoyée à Chagrin. Cette histoire c’est celle d’un jeune homme qui aurait pu être chacun d’entre nous, d’un jeune homme de rien et de nulle part qui eut la chance de rencontrer des mentors de génie, et qui par le plus grand des hasards, se trouva confronté à tenir une promesse. Cette parole donnée par André Dang à Jean-Marie Tjibaou est devenue celle des hommes et de femmes qui partagent avec eux un attachement viscéral pour cette terre de Calédonie et qui comme eux n’ont ménagé ni la sueur, ni les larmes pour que cette promesse se partage et devienne une vision.

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Sevrapeck City.

Prix special du jury FIFO 2009.

51min – 2008 – Vanuatu
Réalisateur : Emmanuel Broto & Fabienne Tzerikiantz
Producteur : Emmanuel Broto & Fabienne Tzerikiantz
Version : française sous-titrée en anglais.

Présence des réalisateurs.

En novembre 2006, les membres de l’expédition « Santo 2006 » sont venus inventorier la biodiversité de l’île de Santo au Vanuatu. Pour accueillir ces scientifiques, un camp de base a été construit par la population locale, au cœur de la forêt, et à quelques kilomètres du petit village de Penaoru. Quelques mois plus tard, les villageois relatent leur implication dans cette mission et nous livrent leurs sentiments contrastés sur cet événement sans précédent.

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Khaninikula

52mn – PNG – 2009

Réalisation : Cyrille Benhamou

Production : Digamé Production

Présence du réalisateur.

Un film qui témoigne de l’identité d’un village reculé des îles Trobriand, au large de la côte est de la Papouasie-Nouvelle-Guinée, dont les traces du passé et la réalité du présent se conjuguent dans la pratique d’un jeu de ficelle.  www.myspace.com/kaninikula  

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Le chemin parcouru

52mn – Nouvelle-Calédonie – 2008.

Réalisation : Jacques-Oliviers Trompas, Henri Lepot

Production : Gouvernement de la Nouvelle-Calédonie.

Documentaire sur l’histoire calédonienne récente à l’initiative du gouvernement de la Nouvelle-Calédonie. Il a été présenté la première fois le 26 juin 2008, pour le vingtième anniversaire des accords de Matignon-Oudinot et les dix ans de l’accord de Nouméa. Film remarquable avec les commentaires d’Henri Lepot, journaliste aux Nouvelles Calédoniennes.

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Mon Ile Marquises    

52mn – Nuku-Hiva –     

Réalisation : Téaki Cochard-Teikivaeoho,

Présence de la réalisatrice

En réalisant « Mon île Marquises », la réalisatrice retrace sa lignée familiale marquisienne de son ancêtre Pakoko, chef illustre de Nuku-Hiva fusillé par les militaires français en 1845, à aujourd’hui.
Comment les marquisiens ont-ils survécu à la mort de leur chef ? Qu’en est-il de la culture marquisienne ancienne et traditionnelle ? Comment la culture marquisienne a-t-elle survécu à l’arrivée des nouveaux découvreurs du XIXe siècle, à l’évangélisation chrétienne du XXe siècle et aux soubresauts des essais nucléaires ? http://www.teaki.net/

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La dernière danse de Lucien ROO Kimitete

26 mn – Polynésie Fr – 2003

Réalisation : Erick Monod

Production : RFO Polynésie.

Film en souvenir de Lucien Kimitete, élu marquisien, fervent défenseur de sa culture, disparu dans un accident d’avion en mai 2002.

Suivi du  Débat : « Lucien Kimitete, une culture en héritage. »

Intervenants : Aumiti Kimitete, fille de Lucien Kimitete et réalisatice ( sous réserve) , Pascal Ehrel, guide au parc patrimonial des Marquises, Dinah Desjardin critique d’art Polynésien ( sous réserve) , Dominique Agniel, journaliste, réalisatrice et écrivain.

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TABLES RONDES

« Objets d’art ou restes humains ? « , sur la restitution des têtes maories aux chefferies coutumières Néo-Zélandaises.

Ancienne école de médecine navale.

Intervenants : Sébastien Minchin, conservateur du musée de Rouen, Roger Boulay, ethnologue, Denis Rolland, attaché de conservation du patrimoine au musée national de la Marine, Claude Stéfani, conservateur du musée Hèbre de St Clément, Elise Patole-Edumba, ethnologue, Bernard Grasset, ancien président de la commission du Pacifique Sud. Le débat sera animé par Lorenzo Brutti, ethnologue au CNRS, centre de recherches et de documentation sur l’Océanie de Marseille (C.R.E.D.O.).

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«De Mélanésia 2000 au centre culturel Tjibaou : le combat d’un homme pour sa culture»

Salle de l’Auditorium.

Suivi de la projection de « Témoignages 1989-1990 » de Bernard Baissat, film d’archives de 8mn.

Intervenants : Walles Kotra, directeur de France ô, Michel Levallois, ancien préfet, Philippe Missotte, sociologue, Jean-François Merle, conseiller    d’Etat, Basile Citré, maire de Maré. Le débat sera animé par Bernard Baissat, cinéaste et journaliste.

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THEMATIQUE

Environnement et développement durable, actualité riche en Nouvelle-Calédonie, qui a vu son lagon classé au patrimoine mondial de l’humanité en 2008 mais qui a tout récemment fait face à des accidents écologiques.

Ce thèmes sera abordé en débat et illustré par les films : « Le cauchemard de Goro » et « Nauru, île perdue ».

Intervenant : Jean-François Merle, conseiller d’état.

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EXPOSITION

Andreas Dettloff,

Plasticien germano-polynésien, exposera ses œuvres au Musée Hebre de St Clément, à partir du 26 juin 2009.

Plus d’informations : http://www.dettloff.org/

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AHIMA’A : four polynésien

Illustration de saveurs et moment festif autour d’un plat cuit au four traditionnel polynésien : ahima’a. Repas exceptionnel, concocté par l’association  » Tïaré Taïna » de Rochefort, dans le cadre de la Corderie Royale!

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Samedi 30 mai 2009  à 15 h  à la médiathèque  :

Contes Rapa-Nui, par Céline Ripoll  « voyageuse-rapporteur de contes ».

http://www.globe-conteur.com/

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Les 27-29 mai  2009 : journées d’études du CNRS :

« Images et pouvoir en Pacifique » au forum des Marais. Illustré par le réseau Asie-Imasie. « L’image permet de comprendre une société, d’en offrir de nouvelles lectures en révélant des non-dits et elle permet de saisir ses tensions et les enjeux de domination. Comment les images appréhendent-elles le pouvoir ?…. »    Plus d’informations :  http://www.reseau-asie.com/ rubrique agenda.

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Mercredi 27 mai  2009 à 18h30 :

Départ de pirogues de courses polynésiennes sur la Charente, du ponton de la Corderie Royale, avec l’association Heke Moana Chatel qui proposera une initiation.

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Jusqu’au 28 mai : TAI KAHANO, pirogue des îles Marquises. Exposition unique en Europe au Muséum d’Histoire Naturelle de La Rochelle. http://www.museum-larochelle.fr/

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Annexe programmation 

Eric Wittersheim

Docteur en anthropologie, Eric Wittersheim s’intéresse aux sociétés du Pacifique Sud depuis la fin des années 80 et a publié plusieurs ouvrages sur la politique en Nouvelle-Calédonie et au Vanuatu. Son film Grassroots, ceux qui votent, sur les élections au Vanuatu a obtenu le prix du Jury au Festival du film océanien de Tahiti en 2004 (présenté au festival de Rochefort en 2006) Eric Wittersheim vient d’obtenir le prix Bartok au 28e festival Jean Rouch en 2009 pour son film le salaire du poète (programmé au festival de Rochefort en 2009) Eric Wittersheim vit actuellement à Honolulu où il est chercheur à l’East-West Center (Pacific Islands Development Program).

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Charles Belmont

Charles Belmont a été acteur pendant six ans avant de passer à la réalisation. Il écrit ses scénarios seul ou en collaboration. Océanie ( documentaire musical) Les Médiateurs du Pacifique Pour Clémence avec Jean Crubelier Eva Darlan Histoires d’A ( documentaire) co-réalisé avec Marielle Issartel RAK Avec Sami Frey Lila Kedrova Maurice Garrel L’Écume des Jours Avec Jacques Perrin Marie-France Pisier Sami Frey Le Fratricide court-métrage d’après une nouvelle de Kafka avec Jean Babilée  2006 Charles Belmont Qui de nous deux, il dirige Clément Sibony, Tewfik Jallab et Salomé Blechmans

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Gilles DAGNEAU

Gilles Dagneau a débuté comme rédacteur à La Revue du Cinéma et aux Fiches de Monsieur Cinéma.
Il est l’auteur de deux biographies : Dustin Hoffman et Ava Gardner, belle, sauvage et innocente, publiée chez Gremese et parue aux Etats-Unis en 2003.
Chef monteur pour la télévision depuis 2001, Gilles Dagneau a séjourné dix ans en Nouvelle-Calédonie et trois ans en Polynésie qui lui a inspiré une série de photos : Scènes de scooters à Tahiti.
Principales réalisations :
– TJIBAOU, LE PARDON (Docu.aaa-RFO-ADCK.Beta num.2006)
L’histoire, à travers archives et témoignages inédits, de la réconciliation des familles Tjibaou et Wea, depuis l’assassinat de J-M Tjibaou.
Sélectionné au FIPA 2007 Hors compétition
Prix Spécial du Jury au FIFO 2007
Diffusion : FRANCE ô et RFO
-TIANÔ, LA PAROLE DÉCHIRÉE (Fiction. aaa-RFO. 35′. 2003). Avec Earl Song et Sammy Whaap.
Diffusion RFO Sat.
Selectionné au Festival du film insulaire de Groix et au Festival du film « Ma Région » de Gruissan.

-LA VALLEE DU TIR (Doc. aaa-RFO. 52′.2000).
Un quartier de la ville de Nouméa à la veille de sa réhabilitation.
Diffusion RFO.

-JEAN-MARIE TJIBAOU, LA PAROLE ASSASSINÉE (Doc. aaa-ADCK-RFO-INA. 52′. 1997).
Portait du leader indépendantiste assassiné à Ouvéa en 1989.
Diffusion France 3. Chaine Histoire.
(Sélectionné au FIPA – 1998, Prix du Public au FIFO – 2003).

-REMEMBER NEW CALEDONIA (Doc. Archives. RFO. 42′. 1996). La présence américaine en Nouvelle-Calédonie vue à travers le journal d’un soldat. Diffusion RFO SAT.

-LEVÉE DE DEUIL À TIAOUÉ (Doc. RFO-ADCK. 18′. 1995).
Cérémonie de levée de deuil d’un haut dignitaire kanak. Diffusion France 3.

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Dominique Agniel

Dominique Agniel fut professeur de français à Beyrouth et à Montréal, journaliste pour la presse écrite puis à Radio France, Réalisatrice de films pour France 2 et TF1, elle participa à la création du magazine « Transit », sur ARTE avant de larguer les amarres pour un tour du monde en voilier avec ses trois enfants (dont un bébé de 18 mois).

Arrivée aux Iles Marquises en 1995 après deux ans de navigation sur la route des alizés, elle s’y installe en famille et crée une radio locale en marquisien : Radio Marquises.

De retour en métropole, Axel, son fils, souffre de « phobie scolaire ». Pendant dix ans, il fréquente psys, orthophonistes et thérapeutes sans succès. Lorsqu’il atteint l’âge de 13 ans, sa mère décide alors de faire une pause, de le sortir du système scolaire pour aller voir ailleurs comment vivent les hommes. À l’école de Jules Ferry, Dominique Agniel substitue l’appel du grand large comme une thérapie contre l’échec.

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Solveig Anspach

De père américain et de mère islandaise, Solveig Anspach est diplômée de la FEMIS en 1989. Après avoir réalisé plusieurs courts-métrages documentaires, elle passe à la fiction avec Vizir et vizirette en 1993. Son premier long, Haut les coeurs ! (1999), connaîtra un franc succès et vaudra à Karin Viard d’obtenir le César 2000 de la meilleure actrice. 

Par la suite, Solveig Anspach continue de faire des allers et retours entre documentaire (Made in the USA, film sur la peine de mort en 2001), et fiction (Stormy Weather, avec Elodie Bouchez, en 2003).

Filmographie : Back Soon (2008) réal. ; Louise Michel (TV) (2008) réal. ; Les Européens (TV) (2005) réal. :Stormy weather (2003) réal. ; Made in USA (2001).

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Jacques Navarro-Rovira

Le réalisateur Jacques Navarro-Rovira est l’un des fondateurs de la société de production Les Films du Sabre. Au cours de son service militaire, il découvre Tahiti, qu’il va apprendre à connaître, à travers l’objectif de sa caméra. Son documentaire de 26 min Hora’a, sur la troupe de danse polynésienne Te Maeva, est le premier film à avoir reçu un appui financier de l’APAC (aide à la production audiovisuelle et cinématographique), instituée en 2007 en Polynésie française.

Né en 1950, il est sensibilisé très tôt à la photographie et au cinématographe grâce à un grand-père d’origines lyonnaise photographe et cinéaste, intime des frères Lumière.
Au cours de ses études supérieures à l’E.S.S.E.C (Ecole Supérieures des Sciences Economiques et Commerciales), Jacques Navarro-Rovira fait des rencontres déterminantes. Il tourne plusieurs courts-métrages avec ceux qui seront ses futurs associés dans « Les Films du Sabre », société de production qu’il crée avec eux en 1973.
Pour son service militaire, il part pour Tahiti pendant 16 mois comme V.A.T (Volontaire à l’Aide Technique), au cours duquel il se forge sa « part » polynésienne.

Vers le milieu des années 80 l’appel du large viendra de… Tahiti ! Il reçoit en effet la proposition de développer le tout nouvel Institut de la Communication Audiovisuelle de Polynésie française (ICA). Ce sera pour lui l’occasion de connaître ce pays en profondeur grâce à de très nombreux tournages documentaires qu’il effectuera dans tous les archipels : îles de la Sociétés, Marquises, Australes, Tuamotu, Gambier. Il découvrira aussi d’autres cultures polynésiennes, micronésiennes et mélanésiennes lors du 4ème Festival des Arts du Pacifique en 1985, qui se déroule à Tahiti et au cours duquel il tournera plus de 70 heures de rushes qui donneront le film officiel de la cérémonie, ainsi qu’une collection documentaire sur la musique et les danses du Pacifique. La plupart de ses films seront diffusés sur RFO Télé Polynésie.
Depuis lors, il conçoit, produit et réalise plusieurs émissions pour ces diffuseurs, notamment « Motamo » une quotidienne pour enfants autour du vocabulaire, « Aïto Kultur » un magazine mensuel « branché jeune », « Anapa » un hebdomadaire sur la gestuelle dans les domaines de la danse, de l’artisanat et du tatouage, sur RFO ou Knews, ainsi qu’un magazine d’actualité hebdomadaire sur TNTV.
Disposant de son propre matériel professionnel de tournage et de montage, il produit également des documentaires de création « Ia Orana Gauguin, photographies d’un retour », « Parry – Papeete 1932 », ainsi que des courts métrages de fiction « Antirock »  avec des élèves du Lycée Gauguin, « Maohi Touch ». Il intervient également comme producteur exécutif et réalisateur auprès d’autres producteurs ou diffuseurs de la place.
En 2007 il co-réalise et co-produit avec Karl Reguron un film100 % polynésienne « Hora’a » (le don). Ce film de 26 minutes est un portrait très touchant de la troupe de danse tahitienne Te Maeva que l’on découvre au travers notamment du regard de  Coco Hotahota co-fondateur de la troupe avec la regrettée Pauline Dexter. « Horo’a » sera le grand vainqueur du FIFO (festival International du film documentaire Océanien) à Papeete en 2008.

En 2009, il obtient le prix spécial du Jury FIFO pour Marquisien mon frère.

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Jean-Marie Tjibaou

Né en 1936 à Tiendanite, un petit village de la montagne à l’extrême nord du territoire, cet enfant du pays est resté toute sa vie durant attaché aux valeurs culturelles de sa terre. Résolu à arracher la liberté de son peuple, son engagement politique a été comparable à un sacerdoce qu’il a assumé jusqu’au bout.Très tôt, il fut influencé par la forte personnalité de ses parents. Ty Vencelas, son père, était l’un des premiers instituteurs kanaks dans les années 1940-1945. Dya, sa mère, fille de grand chef, était une personnalité respectée de la région. Adolescent, il comprend que la culture constitue un pilier fondamental sur lequel doit reposer le combat politique du peuple kanak.

La vocation de prêtre humaniste

Le jeune Jean-Marie reçoit son premier apprentissage de l’école primaire catholique de Ouaré à Hienghène. Son éducation se poursuit ensuite à Canala puis à Païta. Son destin semble tout tracé : il sera prêtre. Il est, alors, loin de s’imaginer qu’il accordera son dévouement à une autre mission. En 1949, il entre au petit séminaire de Païta, avant de rejoindre une école de l’île des Pins, où il fait son noviciat. L’année 1965 est celle de son ordination comme prêtre à Hienghène. Deux ans plus tard, en 1967, c’est dans la cathédrale de Nouméa qu’il exerce son ministère comme second vicaire.

Études françaises

Attiré par les sciences humaines, Jean-Marie Tjibaou profite d’une bourse pour entreprendre des études à l’Institut de sociologie de la Faculté catholique de Lyon. Il s’inscrit ensuite, en 1970, en section ethnologie à l’Ecole pratique des hautes études, à Paris. Constamment préoccupé par l’identité kanak et ses moyens d’épanouissement, il commence une thèse sur le thème de l’identité culturelle qui restera inachevée. A cette époque, la tension monte en Nouvelle-Calédonie et Jean-Marie Tjibaou entend participer aux changements qui sont espérés par les Kanak. Il rentre chez lui pour faire lui aussi entendre sa voix.

« On ne peut servir deux maîtres à la fois »

Le prêtre de Henghiène a bien compris qu’« on ne peut servir deux maîtres à la fois ». Aussitôt revenu sur le Territoire, il demande sa réduction à l’état laïc. Il se marie avec Marie-Claude Wetta et dès lors se consacre entièrement à la défense de la culture kanak. En 1974, il concrétise sa vision politique en étant à l’origine de la conception et de l’organisation du festival « Mélanésia 2000 » avec Jacques Iekawé. Pour la première fois en Nouvelle Calédonie, la culture kanak est à l’honneur. La presqu’île de Tina qui accueille le festival en 1975, sera 20 ans plus tard le lieu d’édification du Centre culturel Jean-Marie Tjibaou.

Une impressionnante détermination politique

Si la Culture demeure le fer de lance de son discours, Jean-Marie Tjibaou ne perd pas de vue pour autant son objectif final : l’indépendance pour son pays natal. Pour ce faire, il acquiert peu à peu une légitimité auprès de la population, qui n’hésite pas, à plusieurs reprises, à lui accorder sa confiance. Jean-Marie Tjibaou à la tête du « Front de libération nationale kanak et socialiste » avec Yeiwéné Yeiwéné (à gauche)

L’année 1977 marque le début de sa carrière politique : il se porte candidat aux élections municipales de Hienghène et est élu. La même année se déroule le 8ème congrès de l’Union calédonienne, principal parti indépendantiste de la Nouvelle-Calédonie. Nommé vice-président de ce parti, il fait appel à des jeunes comme Yeiwene Yeiwene et Eloi Machoro qu’il juge capables de le seconder dans ce combat pour l’indépendance.

Le Front indépendantiste

Deux ans plus tard, le Front indépendantiste est créé et Jean-Marie Tjibaou sera son chef de file à l’Assemblée territoriale. Le leader charismatique qu’il devient peu à peu reste conscient de la nécessité de négocier l’émancipation avec le pouvoir central, sans toutefois oublier que seule la solidité de l’engagement est porteuse de résultats. En juin 1982, au terme d’un renversement d’alliances, il est élu vice-président du Conseil de gouvernement de Nouvelle-Calédonie. Il occupera cette place jusqu’au boycott actif des élections territoriales par les indépendantistes le 18 novembre 1984. En juillet 1983, il participe, au nom du Front indépendantiste, à la « table ronde de Nainville-Les-Roches » qui reconnaît aux Kanaks « un droit inné et actif à l’indépendance ». L’année qui suit voit la création du Front de Libération Nationale Kanak et Socialiste (FLNKS), à la tête duquel Jean-Marie Tjibaou est nommé.

Président de la région Nord

Ce cumul de responsabilités politiques, qui fait de lui le porte-parole incontestable du peuple kanak, le propulse à la présidence du Gouvernement provisoire de « Kanaky » en novembre 1984. Pour la période 1985-1986, il est élu président de la région Nord issue du statut Fabius-Pisani.

La négociation des accords de Matignon

Le 26 avril 1988, quelque temps après le drame d’Ouvéa, il participe à Paris à des négociations aboutissant à la signature des accords de Matignon avec le Premier ministre français de l’époque, Michel Rocard, et Jacques Lafleur, président du RPCR, principal parti loyaliste en Nouvelle-Calédonie.

Sa détermination dans la lutte pour l’indépendance n’ayant d’égale que sa volonté d’empêcher la montée des haines raciales, il accepte ces accords qui prévoient une décolonisation graduelle sur une période de dix ans. Cet acte lui coûtera la vie. Un an plus tard, le 4 mai 1989, Jean-Marie Tjibaou est assassiné avec Yeiwene Yeiwene par un opposant indépendantiste.


 

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Lucien Kimitete

Disparu dans un tragique accident d’avion, le 23 mai 2002, dans l’archipel des Tuamotu, ardent militant de la cause marquisienne et grand défenseur de cette spécificité culturelle, Lucien Kimitete restera dans les mémoires. Dès son jeune âge, il fut inspiré par un milieu familial très conscient de l’admiration que le monde extérieur porte pour la civilisation marquisienne .Son oncle Joseph Kimitete, sculpteur marquisien reconnu mondialement, exposa à Paris et décora de nombreux grands hôtels à Hawaii. Lucien portait donc en lui l’extrême fierté d’être un des héritiers de cette culture et se forgea une vision, celle de devenir protecteur et promoteur de la civilisation de son archipel. Homme à la forte et très agréable personnalité, intelligent et bon orateur, il était aussi un des rares politiciens locaux à avoir une conception internationale de la place de la Polynésie, compréhension acquise lors de ses fréquents voyages dans le Pacifique et notamment à Hawaii où une partie de la famille Kimitete est installée depuis deux générations.

Homme international

C’est sur la scène internationale, et grâce à la manière de faire que les anglophones appellent le « Pacific way » que Lucien Kimitete dépassait d’une tête tous les autres politiciens du cru. Il était connu et apprécié de tous les leaders, surtout ceux des minorités indigènes. Très populaire et respecté à Nouméa, en France et à Hawaii grâce à son humilité et à son contact facile, Lucien était d’une amabilité égale envers le petit comme le puissant. Un geste que peu de gens connaissent à Tahiti est révélateur de la générosité et de la « dimension Pacifique » de Lucien : lors du Festival des Arts de Nouméa en octobre 2000, il tint une « coutume » avec les chefs des tribus kanak lors de laquelle, dans un discours, il demanda leur pardon pour tous les torts ou peines que des Marquisiens émigrés en Nouvelle-Calédonie auraient pu créer, accidentellement ou volontairement.

 

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Lucien Kimitete tient une « coutume » avec les chefs des tribus kanak lors de laquelle, dans un discours, il demanda leur pardon pour tous les torts ou peines que des Marquisiens émigrés en Nouvelle-Calédonie auraient pu créer. (ph. Patrick Brai)

Les éléments biographiques ci-dessus de la vie de Lucien Kimite sont extraits d’un article de Alex W. du Prel (Tahiti-Pacifique août 2002 numéro 136)

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PROGRAMME.

Festival du cinéma de pays du Pacifique sud 2009.

Toutes les projections ont lieu à la salle de l’auditorium du palais des Congrès.

Préambule :

Mercredi 27 et jeudi 28 mai 2009 :

« Images et pouvoir en Pacifique ». Journées d’études du CNRS. Forum des Marais.

Mercredi 27 mai.  

18h30 : Départ de pirogues de courses polynésiennes sur la Charente, du ponton de la Corderie Royale avec l’association Heke Moana Chatel.

Vendredi 29 mai  2009 :

9h : Projection au Forum des Marais du montage de 10 extraits de films, par Sonia Faessel, professeur à l’université du Pacifique à Nouméa, sur la représentation du Pacifique par Hollywood. En collaboration avec le CNRS et dans le cadre des journées d’études du Réseau Asie-Imasie. Chaque extrait sera commenté par l’intervenante.

11h : Ouverture du Festival et clôture des journées du CNRS, salle Pierre Loti au Palais des Congrès en présence de Bernard Grasset, maire de Rochefort, Jean-Marc Regnault, chercheur associé à l’Université de la Polynésie Française, Viviane Fayaud du réseau Asie-Imasie du CNRS, chef du projet Océanie, Jean-Marc Regnault, chercheur associé à l’Université de la Polynésie Française et Michel Degorce-Dumas, Cinéma des Ailleurs, Commissaire du festival.

11h30 : Pot de bienvenue salle La Fayette.

14h : Table ronde à l’ancienne école de médecine navale.

 « Objets d’art ou restes humains » sur la restitution des têtes maories aux chefferies coutumières néo-zélandaises.

16h15 : ProjectionLa dernière danse de Lucien Roo Kimitete   d’Erick Monod.

17h15 : Débat : « Lucien Kimitete, une culture en héritage» Intervenants : Aumiti Kimitete fille de Lucien Kimitete et réalisatrice ( sous réserves), Pascal Ehrel, guide au parc patrimonial des Marquises, Dinah Desjardin, critique d’art Polynésien( sous réserves), Dominique Agniel, journaliste, réalisatrice et écrivain.

Samedi 30 mai 2009 :

10h : Projection : « 1988-2008, le chemin parcouru » de Jacques-Olivier Trompas : en 20 ans la Nlle-Calédonie est passée d’une situation insurrectionnelle à une stabilité politique et une forte croissance économique.  

11h : Débat avec Jean-François Merle, conseiller d’Etat.

11h30 : Projection  « Renzo Piano, le chemin Kanak » de Gilles Dagneau,

la quête de la culture kanak par l’architecte du centre culturel Tjibaou de Nouméa.

12h30 : Débat avec Wallès Kotra

Samedi 30 mai  2009 (suite) :

14h30 :Table ronde salle de l’Auditorum :

« De Mélanésia 2000 au centre culturel Tjibaou : le combat d’un homme pour sa culture».

15h : Conte polynésien à la médiathèque par Céline Ripoll (vente dédicace de son livre)

16h : Projection salle de l’auditorium du court-métrage de Bernard Baissat « après les accords Matignon et  Oudinot 1988-1989 témoignages » (8 mn).

16h30 : Projection, salle de l’auditorium, de « Marquisien, mon frère » de Jacques Navarro-Rovira.  

17h30 : Débat avec Pascal Ehrel (sous réserves), protagoniste du film et Dominique Agniel, journaliste, réalisatrice et écrivain.

18h : Projection : « Sevrapek City » d’Emmanuel Broto et Fabienne Tzerikiantz.

19h : Débat avec Emmanuel Broto, réalisateur et Fabienne Tzerikiantz, réalisatrice et ethnologue au C.R.E.D.O Marseille.

21h : AVANT-PREMIÈRE : «Louise Michel» de Solveig Anspach avec Sylvie Testud, suivi d’un débat avec la réalisatrice.

Séance sur invitation, à retirer à l’accueil du festival, dans la limite des places disponibles.

Dimanche 31 mai 2009  :

10h : Projection : « La promesse tenue » de Marie-Noëlle Lopez, Satu Von Hellens et Lydia Ait-Maama : l’histoire de la SMSP, la société minière de la Province Nord de la Nlle Calédonie.

11h : Projection : « Le cauchemar de Goro », d’Elie Peu N’Gony.

11h30 : Débat sur le thème « Développement et environnement », avec Jean-François Merle, conseillé d’Etat et Elie Peu N’Gony, réalisateur.

14h30 : Projection salle de l’auditorium de « Le salaire du poète » d’Eric Wittersheim.

15h30 : Débat avec Eric Wittersheim, anthropologue et réalisateur

16h : Projection : «Khaninikula» de Cyrille Benhamou.

17h30 : Débat avec Cyrille Benhamou, anthropologue et réalisateur 

18h : Projection : « Molière aux Marquises » de Dominique Agniel.

19h : Débat avec Dominique Agniel, réalisatrice, journaliste et écrivain.

20h30 Repas : four polynésien« Ahima’a »organisé par« Tiaré Taïna ». Devant l’Hermione –  Sur réservation.

Lundi 1er juin  2009 :

10h : Projection : « Mon Ile Marquises » de Téaki Cochard-Teikivaeoho.

11h : Débat avec Téaki Cochard-Teikivaeoho , réalisatrice.

11h30 : Projection : « Nauru, île perdue » de Laurent Cibien et Pascal Carcanade.

 12h30 : Débat avec Jean-François Merle, conseiller d’Etat.

14h30 : EXCLUSIVITE, projection d’ « Océanie » de Charles Belmont, avec Ariane Mnouchkine et Marie-Claude Tjibaou. Séance sur invitation, à retirer à l’accueil du festival, dans la limite des places disponibles.

16h : Débat avec le réalisateur Charles Belmont.  Clôture du festival.

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Web site: cinemadesailleurs17.weebly.com

Comité de coordination du festival

Commissaire du festival : Michel Degorce-Dumas

Contact : 05 46 87 37 59 / 06 69 52 82 23

Mél : vernet-degorce@wanadoo.fr

Relation avec la presse et les médias : Anaïs Goasdoué

Contact : 05 47 99 00 06 / 06 79 19 99 13

Mél : a.goasdoue@gmail.com

Communication : Sandra Moisdon, Mélodie Dufresne
Site internet : Isabelle Guinut
Programmation : Anne-Marie Vernet, Emélie Hweillia
Financement : Marie-Christine Babin
Partenariat : Sandra Moisdon, Emélie Hweillia, Anne Ségouat
Secrétariat : Patricia Rini
Logistique : Marie-Christine Babin, Sandrine Zobel

Bureau : 60 rue Thiers, 17300, Rochefort.

Tel: 05 46 87 37 59

Web site: cinemadesailleurs17.weebly.com

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Source  : Dossier de presse Cinéma des Ailleurs

Programme à télécharger : cliquez ici

La face cachée des états généraux ultramarins (in Marianne2.fr)

Anne-Marie Le Pourhiet, professeur de droit, dénonce le règne de la démagogie qui s’instaure avec les états généraux ultramarins à venir

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Extraits :

… /…

Que va-t-on encore observer, dire et prescrire dans les ateliers de cette grand-messe tropicale ? Nous le savons à vrai dire déjà car les bibliothèques de l’Assemblée nationale, du Sénat, de la rue Oudinot et de Bercy croulent sous le poids des innombrables rapports remis depuis des décennies sur l’Outre-mer en général ou chaque collectivité en particulier. Tous ont parfaitement diagnostiqué les problèmes en présence. Localement et à Paris on ne compte plus les incessants colloques où se produisent de doctes experts qui viennent exposer savamment les pathologies du grand malade ultramarin.

… /…

Dénoncer la « profitation » de certains serait crédible si celle-ci n’était pas la valeur la mieux partagée des sociétés d’outre-mer où chacun, du plus humble RMIste au Béké, en passant par les fonctionnaires, les syndicalistes et les élus locaux, fonctionne au passe-droit et au clientélisme. L’Etat de droit comme les principes républicains sont mal assimilés et l’Etat tout court n’accomplit pas ses missions régaliennes de contrôle du respect des lois de crainte de se faire accuser de mener une « politique d’oppression colonialiste ». On a ainsi pu lire des  rapports préfectoraux reconnaissant avoir négligé le contrôle des actes des collectivités territoriales au prétexte des « troubles à l’ordre public » que pourrait déclencher la sanction des illégalités.

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… /…

Quand la « préférence autochtone » devient la règle dans un territoire, la médiocratie s’installe au préjudice dramatique des générations futures. Ajoutons-y la sur-rémunération des fonctionnaires avec son injustice criante et ses effets inflationnistes bien connus et la faillite est assurée.

… /…

L’Outre-mer français marche sur la tête et vit au dessus de ses moyens. Si les états généraux prévus ne servent qu’à entendre ressasser les sempiternels constats et que l’Etat recule de nouveau devant les mesures drastiques à proposer gageons qu’on aura encore palabré pour rien et qu’il ne restera plus aux contribuables qu’à payer la facture. Comme d’habitude.

Source : http://www.marianne2.fr/La-face-cachee-des-etats-generaux-ultramarins_a177774.html

Aux Marquises aussi et ça ne date pas d’aujourd’hui.

Autographe de Renée Hamon, extrait d’un cahier de Thor Heyerdahl

*

«  C’est  qui paye   qui paye »

Cette chanson du groupe Gurejele (de la tribu de Mébuet) écrite  par Dick Buama (musique Kaneka ) a fait pas mal de bruit quand elle est sortie en Nouvelle Calédonie en 2001.

Pour l’écouter cliquez ici

*

Nos politiques qui s’en vont à Paris
Pour préparer avec la mère patrie
Les accords qui feront le bien du pays
D’accords en accords et ce n’est pas fini

C’est qui qui paye, qui paye ?
C’est la France qui paye
C’est qui qui paye, qui paye ?
C’est la France qui paye
Ah oui
C’est ça aussi !

Si t’es fauché il suffit d’demander
A une condition celle d’adhérer
Dans le parti on est subventionné
Les chiens peuvent aboyer on est légalisé

C’est qui qui paye, qui paye ?
C’est la France qui paye
C’est qui qui paye, qui paye ?
C’est la France qui paye
Ah oui
C’est ça aussi !

Nous ne sommes plus fanatiques
Des meetings politiques
Ici sous les tropiques on préfère la musique
Celle de la Jamaïque des états d’Amérique
Dans la fonction publique on travaille pour le fric

C’est qui qui paye, qui paye ?
C’est la France qui paye
C’est qui qui paye, qui paye ?
C’est la France qui paye
Ah oui
C’est ça aussi !

Toutes les subventions de tous les partis politiques
C’est la France qui paye
La consommation de tous les réfugiés politiques
C’est la France qui paye
Le salaire des fonctionnaires qui travaillent pour le fric
C’est la France qui paye
L’écolo plastiqué en plein pays kiwi
C’est la France qui paye

C’est qui qui paye, qui paye ?
C’est la France qui paye
C’est qui qui paye, qui paye ?
C’est la France qui paye
Ah oui

C’est ça aussi !

C’est ça aussi !

Festival des arts des Marquises, décembre 2007, le programme

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Dimanche 16 décembre à HAKAHAU

  Avant l’ouverture du festival 

8H00 : Messe catholique en l’église Tepano Peato

8H00 Culte protestant

Les délégations intéressées peuvent participer à la préparation de la messe.

  10 H : BAIE DE HAKAHAU  ACCUEIL DE LA PIROGUE DOUBLE DE NUKU HIVA

 Du dimanche 16 à midi au lundi 17 à midi

TE HAKAPEI IA KAI MAU : NO MAOIOI

Préparatifs du grand repas communautaire traditionnel pour le lundi midi

  

Les « TUHUKA » et « TAUA » de chaque délégation mettront en pratique leurs savoirs et savoir-faire

dans le domaine de l’Art culinaire traditionnel.

     

***

CEREMONIE D’OUVERTURE DU FESTIVAL : « TUHUKA » 

15 h00 Accueil des Personnalités et placement dans la tribune officielle

15h30 : Présentation des délégations devant la tribune officielle

Au son des tambours, HAHI, MAVE, chants d’accueil, PU TOKA, PU HAKAHAU,

 

les délégations marquisiennes, ENANA, se présenteront les premières

 

en respectant le mythe de la création divine du « HAE ENANA », la case marquisienne,

 

dont chaque composante évoque symboliquement : « TE HENUA ENANA »,

 

dans l’ordre chronologique de leur édification.

UA POU, les deux piliers, deux poteaux de la case.

HIVA OA, la longue poutre faîtière, posées sur les 2 poteaux.

NUKU HIVA, les pannes faîtières posées sur HIVA OA.

FATUIVA, la couverture en 9 rangées de palmes de cocotiers tressées.

TAHUATA, l’image lumineuse du ciel scintille ! 

UA HUKA, la fosse sacrée pour conserver les ossements des ancêtres.

Ei, ei,ua ao,ua ao te fenua enata : EIAO

 

   

Délégation de NAPUKA  TUAMOTU

Invitée d’honneur,

car elle a un lien avec la tribu « KAAVAHEPEOA » de HAKAOHOKA

dans la vallée de HOHOI à UA POU

  

TE KATAHI NUI TAHITI

HAURURU TAHITI

TOA VII FENUA TAHITI

OPARO RAPA ITI

RAPA NUI

ASSOCIATION MUSICALE

PUNA REO MOOREA

HAWAII U.S.A

CASTRES FRANCE

TE ANA VAI ORA TAHITI

RURUTU

LYCEE RAAPOTO TAHITI

  

18 H 00 : CULTE OECUMENIQUE  SUIVI DE L’HYMNE ENANA.

18 H 15 : DISCOURS PROTOCOLAIRES

ALLOCUTION de bienvenue du Maire de UA-POU et du Président du Festival

ALLOCUTION des Hautes Personnalités.

18h45 : DECLARATION OFFICIELLE DE L’OUVERTURE DU MATAVAA

CEREMONIE DES VINGT ANS DU MATAVAA

19 H 00 : DINER

20 H :  DANSES DELEGATIONS DES MARQUISES

 

22H30 COUCHER

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LUNDI 17 DECEMBRE 2007

  

   8 H 00 : OUVERTURE OFFICIELLE DES ATELIERS D’ACTIVITES 

TUHUKA HAIKA:  Tradipraticiensmédecine traditionnelle massage traditionnel

TUHUKA   PATU   TIKI :   «HAMATAKEE»      Tatouage

TUHUKA HAKATIKI : « TIKI » – Sculpture sur bois, pierre, os

TUHUKA « KEKAA, KAKAA » : les senteurs

TUHUKA AAKA, KEAKA : Tressage

TUHUKA KAI TUMU : Art culinaire

TUHUKA   HAAKAKAI :   Art oratoire Conteurs Mythes, contes et légendes

TUHUKA HAKAKO : Maîtres – Elèves / transmission des savoirs 

concours : fabrication d’armes traditionnelles :

casse-tête : « ùù », javelot : « taa keo », fronde : « maka » 

UHUKA TAAIVAKA : « KAKAIU VAKA PAO I TE TAAI »

maquettes de pirogues des régions pacifiques 

TUHUKA HAINA TAE TAE PAOKOOKO :

Exposition « d’objet d’art traditionnels » (arts premiers)

Exposition des maquettes de pirogues traditionnelles

9H00 : OUVERTURE OFFICIELLE DES STANDS

 

Exposition – vente des produits artisanaux.

 

11h00 : UAI IA UMU CEREMONIE D’OUVERTURE DES « UMU KAI » (Fours marquisiens)

 

11H30  « NUNU KAI »

Défilé de portage des victuailles vers le lieu du « KAI IA MAU »,

le grand repas communautaire.

 

 

12H30 : BENEDICTION TRADITIONNELLE du « KAI IA MAU » et « KAIKAI MEITAI » animée par les délégations Enana

   13h30 : EXPOSITION D’OBJETS D’ART

Sculptures traditionnelles et créations modernes.

Peintures d’expression polynésienne

Dessins et motifs de tatouages traditionnelsCoiffes et costumes traditionnels. 

AVANT ET PENDANT LE FESTIVAL DES CONCOURS SERONT ORGANISES

CONCOURS DE L’ECRITURE EN ‘EO ‘ENANA

CONCOURS ARTISANAL : SCULPTURE ET TRESSAGE

CONCOURS DES PLUS BEAUX OBJETS D’ARTS EXPOSES

14hOO : CEREMONIE OFFICIELLE D’OUVERTURE DES JEUX ET SPORTS TRADITIONNELS

TOKO, VAEAKE : échasses : compétition – combats

TAAKEO : lancés de javelots

NIU : Toupies : compétition traditionnelle

PEHE : Jeux de ficelle.

17 H 30 à 18 H 30 : Dîner  

19h30 : PRESTATIONS CULTURELLES  SOIREE SPECIFIQUE ENANA :

 

UA POU

HIVA OA

NUKU HIVA

FATU HIVA

TAHUATA

UA HUKA

22h30 : FIN DES PRESTATIONS 

*** ********************************* ***

Programme des mardi 18 et mercredi 19 sur le site Mauia à HOHOI

banniere-mardi.1175329372.jpgbanniere-hohoi.1175330254.jpg

PROGRAMMES DU MARDI 18

SUR LE SITE DE MAUIA HOHOI  

 Les délégations présentes sur le site :

le mardi

UA POU – NAPUKA – OPARO – TE ANA VAI ORA 

TAHUATA – HIVA OA – PUNA REO – TOA VII FENUA – RURUTU –

   

04h00 : Réveil au son du pū et du pahu, tambour

04h00 : Petit-déjeuner.

04h30 : Départ vers HOHOI

 7 H 00  : Rassemblement des délégations au parking 

8 H 00 : Ouverture officielle

 

Cérémonie du HAKAMEIE

Accueil des délégations et placement sur le TOHUA

Les personnalités

Les délégations hors Marquises

Les délégations des Marquises

Napuka

VANANA O TANAOA PRIERE TRADITIONNELLE (SILENCE 3 MINUTES)

KOEO TEKAO : MAKUPUHE : DISCOURS

 

CEREMONIE DES RETROUVAILLES ENTRE TAVAKA ET  NAPUKA

Remise des présents : « VAETUKIA »

CEREMONIE DU KAVA : REMISE DES PRESENTS AUX OFFICIELS

 

 

.VISITES DES ATELIERS ET DU SITE MAUIA

Atelier de conservation des aliments pour les voyages transocéaniques

 

Atelier de conservation des aliments pour la tribu au quotidien

technique,  préparation, démonstration

Atelier de confection du couvert 100% local et 100% biodégradable

 

 

10 H 30 : PRESTATION DES DELEGATIONS   HORS MARQUISES

11 H 30 : « KAI IA MAU » CEREMONIE DU NUNUU KAI

 

13h00 : PRESTATIONS CULTURELLES DELEGATIONS MARQUISIENNES

HIVA OA

TAHUATA

FATU IVA

UA POU

CLOTURE : CHANT RELIGIEUX TRADITIONNEL NATO  : O TANAOA

15 H 30 : RETOUR vers HAKAHAU, lieu d’hébergement

 

 

****

 

PROGRAMME DE LA SOIREE DU MARDI 18 SUR LE SITE DE HAKAHAU

 

17h00 : Dîner  à HAKAHAU

 

19h30 : PRESENTATIONS CULTURELLES à HAKAHAU

 

OPARO

HAURURU

HAWAII

CASTRES

RAPA NUI

TE KATAHI NUI

NAPUKA

TOA VII FENUA

RURUTU

 

 

 

22H30 : Fin des prestations

 

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PROGRAMME DU MERCREDI 19 SUR LE SITE MAUIA DE HOHOI

 

 

DELEGATIONS PRESENTES SUR LE SITE MAUIA

UA POU – HAURURU – HAWAII – RAPA NUI – NUKU HIVA –

UA HUKA –  FATU IVA – TE KATAHI NUI  – CASTRES

 

 

 

8 H 00 :  ACCUEIL DES DELEGATIONS SUR LE TOHUA MAUIA

 PRESENTATION DES DELEGATIONS

PRIERE : VANANA O TANAOA

DISCOURS D’ACCUEIL

CEREMONIE DU KAVA

ACTIVITES CULTURELLES

ATELIERS

10 H 30 : PRESTATIONS CULTURELLES  DELEGATIONS HORS MARQUISES

 

11 H 30 : KAIKAI

13 H 00 ACTIVITES CULTURELLES

CEREMONIE DU TRANSPORT DE LA PIERRE SACREE TAKI UTA

VERS LE TOHUA PAR LA TRIBU DE TAVAKA

HISTORIQUE DE LA PIERRE SACREE

14 H 00 : PRESTATIONS DES DELEGATIONS MARQUISENNES

PRIERE TRADITIONNELLE « NATO »

15 H 30 : retour aux lieux d’hébergement à Hakahau

 

PROGRAMME SOIREE DU MERCREDI 19  SUR LE SITE DE HAKAHAU

 

17 H : DINER à HAKAHAU

 

19 H 00  : Remise des prix des concours (1ère partie)

 

 

19 h 30 : PRESTATIONS CULTURELLES à HAKAHAU

TE TAKAHI NUI

UA POU

HIVA OA

NUKU HIVA

FATU IVA

TAHUATA

UA HUKA

PUNA REO

TE ANA VAI ORA

 

22 H 30  FIN DES PRESTATIONS

 

 

 

 

 

****

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PROGRAMMES DES MARDI 18

SUR LE SITE  « TE TAHUNA »

VALLEE DE HAKAHETAU

 

Les délégations présentes sur le site

le mardi 18

UA POU –  HAURURU – HAWAII – RAPA NUI 

NUKU HIVA – UA HUKA – FATUIVA –  TE TAKAHI NUI  – CASTRES 

Les délégations présentes le  mercredi 19 :

UA POU – NAPUKA – OPARO – TE ANA VAI ORA – TAHUATA –

HIVA OA – PUNA REO – TOA VII FENUA -RURUTU

 

Les activités culturelles de chaque journée se dérouleront sur deux aires :

– Une aire dite contemporaine, le bord de mer.

– Une aire traditionnelle, dans la vallée sur le site de TE TAHUNA.

Pas de cérémonie à la mer le mercredi

 Toutes les délégations devront se retrouver à HAKAHETAU avant 08h30  

DE 5 H 30 à 7 H 30 ACCUEIL DES DELEGATIONS

8h30 à 9h00 : Ouverture officielle

Présentation des délégations

Prière : Chant « To te Henua enana

Koreo d’accueil

Chants et danses d’accueil

Discours d’accueil

 

 

8 H 45 :  Déplacement des festivaliers sur le site de TE TAHUNA

 

 

9 H 00 CEREMONIE DU HAKAME’EI 

C’est une des pratiques de nos Tau’a qui consistait à enlever le Tapu d’un lieudit? Tapu imposé bien souvent par un autre Tau’a. A l’arrivée de l’Evangile, les missionnaires pratiquaient le Hakame’ie des tohua, des paepae, des me’ae afin de lever les superstitions.

MAVE d’entrée sur le site

 

La guerre de VEVEPUEHU dans la rivière

 

Mise en place : TE TOHUA

 Te tohua = Place de la fête 

CEREMONIE DU HAKA’IKOA

Rite traditionnel qui consiste pour des raisons  d’amitié, de convivialité, de bonne convenance à échanger le nom. Ce sgne très fort de respect mutuel lie les deux partenaires pour la vie.

Le peuple de HAKAHETAU et le peuple de RAPA NUI, le mardi 18

Le peuple de HAKAHETAU et celui de RAPA, le mercredi 19

10 H 00 : TE KOIKA HA’I ‘IA TOUA  ; TE HAKA KAKAKINA

 

CEREMONIE DE LA MISE EN TERRE DES TUMU MEI DE HAWAII

 

10 H 15 : TE TAKI’IA MA ; TE TAU PUKU O TE HENUA ; ME TE TAI

10 H 30 : UAI’IA UMU KAI OUVERTURE DU FOUR

10 H 00  : TE KOIKA (3 mn par délégation)

Réjouissance, fête, danses et chants

Ordre de passage :

 Mardi : Castres, Rapa nui, Te toa vii henua, Te ana vai ora, Ua Huka, Hawai, Haururu, Nuku Hiva,

Mercredi : Oparo, Puna reo, Fatu Iva, Rurutu, Te katahi nui, Tahuata, Association musicale, Napuka, Hiva Oa

11 H 20 : RESTAURATION

12  H 00 : KAI’IA MAU  PAR DELEGATION OU ILE

Le grand repas communautaire 

13 H 00 : CONTINUITE DES ACTIVITES

14 H 00 : Sur le site contemporain, ateliers artisanaux, sports et jeux 

Les ateliers

 

Fibres végétales et tressage

Taille de pirogue

Plantation de taro et de mei

Art culinaire

Sculpture sur bois

Tressage

Pêche

 LES JEUX

 

PEHE,  les jeux de ficelles

Jeu avec une corde pour 10 personnes, proposé aux groupes de danse.

Maka La fronde

TOTOKO Les échasses

 

SPORTS TRADITIONNELS

VAEAKE  HABILETE

PEHE INTELLIGENCE

SOULEVE DE PIERRE PUISSANCE

FRONDE

 

16 H 00 : LA PAROLE OUVERTE

16 H 30 : PRIERE DE CLOTURE

CHANT « E PURE AU »

16 H 45 : RETOUR A HAKAHAU

 

 

 

   

  ***

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JEUDI 20 DECEMBRE 2007

Journée réservée à la transmission à la jeunesse.

Bilan des acquis culturels transmis par les « TUHUKA ».

   

L’AVENIR CULTUREL DU PEUPLE MARQUISIEN

 

De la maternelle au CM1, les enfants mettront en évidence

les différents acquis culturels transmis par différents « TUHUKA »

 

TUHUKA HAKA, Maître de danses : différentes danses traditionnelles.

 

TUHUKA HIMENE, Maître de chants : différents chants traditionnels.

 

TUHUKA TEKAO, Maître de la parole : Akakai (poèmes),

 

TAPATAPA (déclamation)

 

TUHUKA MATA TATAU, Maître de la généalogie : dire sa généalogie.

 

TUHUKA TA PAHU, Maître des tambours : l’art de jouer des tambours.

 

TUHUKA HAA KA KAI, conteur : Raconter une légende, un mythe.

 

8h00 : Début des prestations culturelles des enfants accompagnés de leur TUHUKA respectif.

Les activités dans différents ateliers reprendront également.

 

9h30 : Les délégations invitées montrent leurs spécificités culturelles

 

10h00 à 11h30 : Réunion des Maires, Chefs des délégations et les membres de la Fédération MOTU HAKA.

 

11h30 : Déjeuner.

 

14h30 : Remise des prix du concours d’écriture en EO ENANA.

 

Remise des prix des plus beaux objets d’art.

Remise des prix du concours d’armes traditionnelles.

Ces remises de prix seront accompagnées de musiques, chants et danses traditionnels.

 

 

***

   CEREMONIE DE CLÔTURE DU MATAVAA 

Prestations culturelles de différentes délégations, chants d’au revoir

 

Discours officiels.

 

Remise du symbole du MATAVAA à l’île qui assumera

le prochain MATAVAA en décembre 2011.

 

« PUTU GEANT » exécuté par toutes les délégations présentes.

 

17 H 00  : Prière de clôture du Matavaa 

 

18h30 : Dîner et départ de certaines délégations.