https://www.arte.tv/fr/videos/105747-003-A/le-tatouage-l-histoire-des-marquises-dans-la-peau/
Catégorie : Cinéma
TE NATI – Ces hommes de la terre déserte
Documentaire d’Axel T Lichtlé. Nuku Hiva. Sur ce que l’on appelle la « Terre Déserte », 2 hommes ont décidé d’y vivre avec leur famille et de travailler cette terre. Chez Mamo pas d’électricité pas de machine. il vit et travaille à l’ancienne. Chez Claude, les chevaux ont laissé place au tracteur, on produit en quantité pour s’ouvrir sur le monde.
Lucien Kimitete et la renaissance culturelle des Îles Marquises : Voir le film mis sur Youtube par Dominique Agniel
Marquises : « Traversée » un film de Anne Bernard au FIFO 2011
Les Marquises. Ce petit bout du monde berce mon imaginaire depuis ma plus tendre enfance. Aller chercher la vie, en me soumettant à l’expérience de mes chimères et marcher sur les braises. Voyage initiatique aux Marquises.
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FESTIVAL du CINEMA des PAYS du PACIFIQUE SUD – 29 mai – 1er juin 2009 à Rochefort (17)
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FESTIVAL du CINEMA des PAYS du PACIFIQUE SUD
29 mai – 1er juin 2009, Rochefort (17).
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Crée en 2007, le Festival du Cinéma des pays du Pacifique sud, est un évènement unique en France, fenêtre sur le Pacifique apportant un regard loin des clichés exotiques. Abordant l’histoire et la réalité quotidienne de ces peuples avec l’œil objectif de la caméra, répondant au foisonnement culturel de l’aire océanienne, le festival est aujourd’hui reconnu par le milieu culturel, scientifique et politique au plan national tout comme dans le Pacifique sud. Programmation et intervenants de qualité mais aussi chaleur et convivialité ont fidélisé le public de ces rencontres. Cette année encore, les acteurs et les observateurs du Pacifique Sud s’y sont donné rendez-vous.
Un évènement, une ville.
Le festival s’est tout naturellement établi à Rochefort, en Charente Maritime. Cette cité maritime d’où sont parties bon nombre d’expéditions scientifiques du 18éme siècle, regorge de témoignages rapportés par les explorateurs. Liée aux horizons lointains et particulièrement au Pacifique, Rochefort mène actuellement une politique culturelle d’ouverture vers les ailleurs. Une collaboration permettant au festival de vivre à travers la ville et d’enrichir sa programmation d’expositions grâce au Musée Hèbre de St Clément ou aux collections du Musée de la Marine. Dans sa volonté d’accessibilité au plus grand nombre, le Festival du Cinéma des pays du pacifique sud est une manifestation entièrement gratuite et ouverte à tous.
Talents reconnus et première toile.
En programmant conjointement les films de réalisateurs référents et ceux de jeunes talents, le festival veut offrir un tremplin de qualité aux réalisateurs émergents, du Pacifique ou d’ailleurs. Illustration cette année avec le film « Le cauchemar de Goro », d’Elie Peu, jeune réalisateur calédonien.
La collaboration avec le festival FIFO (festival international du film documentaire en Océanie) de Papeete et le festival du Cinéma des Antipodes de Saint-Tropez, à déjà permis de nombreuses découvertes et échanges de talents naissants.
Recevoir et échanger.
Les projections sont suivies de débats et tables rondes, alimentant les thématiques du festival. Y participent, réalisateurs, acteurs de la vie culturelle et politique, scientifiques et membres de la diaspora Pacifique en Europe. Cette édition, marquée par une actualité dense dans l’aire du Pacifique Sud, nous permettra de braquer les projecteurs sur le monde Maori, en particulier la culture Marquisienne, et la Nouvelle-Calédonie.
A cette occasion, un hommage sera rendu aux « hommes racines » que sont Lucien KIMITETE, ardent défenseur de la culture Marquisienne, disparu le 23 mai 2002, et Jean-Marie TJIBAOU, leader de la lutte pour la liberté et la reconnaissance du peuple Kanak, payant de se vie son engagement le 4 mai 1989.
Pour sa troisième édition, le festival présentera 16 films documentaires et de fiction, dont en exclusivité : « Louise Michel », de Solveig Anspach et « Oceanie » de Charles Belmont. Parallèlement, une exposition d’art contemporain polynésien, des contes Rapa Nui et Maori, un repas festif autour d’un « Ahima’a » (four polynésien) et le départ de pirogues marquisiennes sur la Charente viendront parfaire la découverte. Le festival est non seulement reconnu pour la qualité de sa programmation mais aussi pour son accueil convivial et chaleureux, vous transportant, l’espace de quelques jours, sur les rivages d’un autre bout du monde.
En amont du festival, le CNRS organise les journées d’études au thème « Images et pouvoirs en Pacifique Sud », les 27 et 28 mai au Forum des Marais à Rochefort.
A cette occasion, un montage d’extraits de 10 films par Sonia Faessel, professeur à l’Université de pacifique de Nouméa, sur la représentation du Pacifique par Hollywood, sera projeté au Forum des Marais.
PROGRAMMATION : 29 mai – 1ER juin 2009.
PROJECTIONS
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Toutes les projections sont gratuites et auront lieu à la salle de l’auditorium du Palais des Congrès et seront suivies de débats avec la participation des réalisateurs et des intervenants du festival.
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Marquisien mon frère. Prix du public FIFO 2009.
53mn- Polynésie Fr – 2008
Version française /s-titres anglais.
Réalisation : Jacques Navarro-Rovira
Production : Bleu Lagon Productions & Grand Angle Productions
Présence de Pascal Ehrel, protagoniste du film
C’est l’histoire de deux frères marquisiens de l’île d’Ua Pou. Pascal, l’aîné et Jean-Philippe. Le premier adopté par la famille du gendarme d’Ua Pou part pour la Bretagne à l’âge de deux ans. Il fait toutes ses études en France. Après avoir travaillé pour le Ministère de la Défense, il revient définitivement sur son île, 25 ans plus tard, et retrouve sa famille biologique ; le second souffre d’une phobie pathologique de la mer et des bateaux, est pourtant aujourd’hui capitaine de goélette : deux destinées qui se sont croisées.
Molière aux Marquises
52 mn – Nuku Hiva – 2007
Réalisation : Dominique Agniel
Production : Gédéon Programmes
Présence de la réalisatrice
C’est la fin de l’année au collège : le professeur de français répète le spectacle de fin d’année :
« L’avare » de Molière qui sera joué devant les parents. Parallèlement, les mêmes jeunes répètent les danses traditionnelles maories le soir sur la place du village. Avant de retourner sur leurs îles respectives par le bateau de ramassage scolaire qui dépose les enfants dans chacune des six îles marquises, les jeunes inscrits en classe de sculptures passent leur examen : la création d’un Tiki de bois, représentation tutélaire d’un dieu marquisien. Plus loin, dans la cour de récréation face à la mer, les élèves de la classe de seconde disent à leur professeur leur inquiétude de devoir quitter les Marquises et leur famille pour aller poursuivre leurs études à Papeete, à 1 500 km de chez eux. Beaucoup veulent revenir plus tard pour essayer de développer leur petit archipel.
Louise Michel (Exclusivité)
Fiction, première diffusion.
86 mn- Nouvelle Calédonie – 2009
Réalisation : Solveig Anspach
Production : France2/ Jacques Kirsner.
Présence de la réalisatrice.
En 1871, la révoltée et communarde Louise Michel est condamnée pour avoir porté les armes contre les troupes de Bismarck puis celles de Versailles. Elle est incarcérée dans la forteresse de Rochefort puis déportée, comme des milliers d’autre révolutionnaires, sur la lointaine Nouvelle-Calédonie. Pendant ce temps, à Paris, le jeune parlementaire Georges Clémenceau, infatigable mais isolé, se bat pour arracher l’amnistie des communards. Institutrice et proche de Victor Hugo, Louise Michel se révèle être une incroyable animatrice, résistante exemplaire que tous les hommes admirent. Se liant aux habitants de l’île, les Kanak, elle leur enseigne le français et découvre leur culture, leur identité et se lie à eux lors des révoltes contre l’ordre colonial. Son anarchie est un véritable comportement moral, un refus obstiné de l’injustice et de la discrimination. Elle terminera sa détention en enseignant dans une classe rassemblant enfants kanak et enfants de colons.
Renzo Piano, le chemin kanak
52mn – Nouvelle-Calédonie – 2008
Réalisateur : Gilles Dagneau
Producteur : aaa Productions
Renzo Piano, l’architecte du Centre Georges Pompidou, est au sommet de son art lorsqu’il décide en 1990 de se lancer dans une aventure inhabituelle : la construction d’un Centre à Nouméa. La Nouvelle-Calédonie vient de vivre les heures les plus sombres de son histoire avec la disparition de Jean-Marie Tjibaou, leader charismatique du peuple kanak. Renzo Piano devra emprunter « le chemin kanak » pour s’imprégner de cette culture du Pacifique qui lui est étrangère mais qui l’attire.
Le Salaire du Poète.
Prix Bartok du festival Jean Rouch 2009.
59mn – Vanuatu – 2008
Réalisateur : Eric Wittersheim
Producteur : Eric Wittersheim
Version : française sous-titrée en anglais
Présence du réalisateur.
Pour la première fois depuis des années, sur la petite île de Motalava, tout au nord du Vanuatu un nouveau chant sera écrit dans la langue des ancêtres – la langue du dieu Quat – et entrera dans la coutume. Mais plus surprenant, ce nouveau chant traditionnel est écrit en l’honneur d’un Blanc, un jeune Français que tout le monde là-bas appelle « Alex ».
Nauru, l’île perdue
52mn – Nauru – 2007Réalisation : Laurent Cibien et Pascal Carcanade
Production : Beta Prod
C’était avant la découverte de ce qui est devenu sa richesse et la cause de son effondrement : le phosphate. Exploitée par les hommes, Nauru est désormais dévastée, désolée. Et désolante. Nauru a tellement honte de son destin qu’elle se cache aux regards des autres : depuis plus de quatre ans, aucun journaliste n’a pu obtenir de visa pour s’y rendre. car l’île a de nombreux secrets à cacher : des réfugiés du monde entier qu’elle garde contre de l’argent, des banques fictives qui blanchissent l’argent de la Mafia Russe, de la corruption. elle se cache aux regards des autres : depuis plus de quatre ans, aucun journaliste n’a pu obtenir de visa pour s’y rendre. car l’île a de nombreux secrets à cacher : des réfugiés du monde entier qu’elle garde contre de l’argent, des banques fictives qui blanchissent l’argent de la Mafia Russe, de la corruption.
Océanie (Exclusivité)
87mn – Nouméa – 2001
Auteur-Réalisateur : Belmont (Charles)
Production / Diffusion : Key Light productions, RFO
Présence du réalisateur.
« Les Océaniens » est un film qui montre au travers des spectacles vivants de 26 peuples lors du VIIIe festival des Arts du Pacifique de Nouméa l’attachement des cultures fortes qui tentent d’exister entre les mots d’hier et les paroles d’aujourd’hui. Ainsi, le thème était posé et les artistes se sont exprimés par la danse, la musique et le théâtre.. Les regards croisés d’Ariane Mnouchkine invitée par Marie-Claude Tjibaou enrichissent et appuient les propos des artistes. Les deux femmes se rencontrent, se découvrent, elles discutent avec les chorégraphes, les danseurs, Ariane Mnouchkine entend la force des chants et des gestes sur les terres d’un drame encore très présent dans les mémoires. Le film transporte avec finesse l’aspect politique de la démarche artistique de chacun. Elles commentent, nous racontent ce besoin fondamental d’identité et de reconnaissance auxquels ces peuples aspirent. Ils sont nombreux, mais ne font qu’un, comme le précise un chef de village pendant la coutume. Le film évoque avec brio la quête de chacun dans une parfaite résonance du désir de tous.
Le cauchemar de Goro. TREMPLIN.
31mn – Nouvelle-Calédonie – 2006
Production : Elie Peu Ngony
Réalisation : Elie Peu Ngony
Présence du réalisateur
Malgré l’opposition de la population, Inco a prévu de construire une usine hydro métallurgique à Goro dans le Sud de la Nouvelle-Calédonie. Des actions sont menées sur le terrain par le Comité Rheebu Nuu qui veut connaître l’étendue du projet et son impact sur la vie de la région. Parallèlement se pose le problème du droit des peuples autochtones à disposer de leurs richesses.
La Promesse tenue
52mn – Nouvelle-Calédonie.
Réalisateurs : l’équipe de Cinead composée de Marie-Noelle Lopez, Satu Von Hellens et Lydia Ait-Maama et le commentaire de Gilbert Assawa.
« La promesse tenue » raconte le parcours atypique d’un enfant, Nha, a qui le Koniambo enleva son père, connu sous le matricule 10 206, et qui fut recueilli à Nouméa dans une famille de compatriotes, loin de sa mère Thi Binh, matricule A 649 envoyée à Chagrin. Cette histoire c’est celle d’un jeune homme qui aurait pu être chacun d’entre nous, d’un jeune homme de rien et de nulle part qui eut la chance de rencontrer des mentors de génie, et qui par le plus grand des hasards, se trouva confronté à tenir une promesse. Cette parole donnée par André Dang à Jean-Marie Tjibaou est devenue celle des hommes et de femmes qui partagent avec eux un attachement viscéral pour cette terre de Calédonie et qui comme eux n’ont ménagé ni la sueur, ni les larmes pour que cette promesse se partage et devienne une vision.
Sevrapeck City.
Prix special du jury FIFO 2009.
51min – 2008 – Vanuatu
Réalisateur : Emmanuel Broto & Fabienne Tzerikiantz
Producteur : Emmanuel Broto & Fabienne Tzerikiantz
Version : française sous-titrée en anglais.
Présence des réalisateurs.
En novembre 2006, les membres de l’expédition « Santo 2006 » sont venus inventorier la biodiversité de l’île de Santo au Vanuatu. Pour accueillir ces scientifiques, un camp de base a été construit par la population locale, au cœur de la forêt, et à quelques kilomètres du petit village de Penaoru. Quelques mois plus tard, les villageois relatent leur implication dans cette mission et nous livrent leurs sentiments contrastés sur cet événement sans précédent.
Khaninikula
52mn – PNG – 2009
Réalisation : Cyrille Benhamou
Production : Digamé Production
Présence du réalisateur.
Un film qui témoigne de l’identité d’un village reculé des îles Trobriand, au large de la côte est de la Papouasie-Nouvelle-Guinée, dont les traces du passé et la réalité du présent se conjuguent dans la pratique d’un jeu de ficelle. www.myspace.com/kaninikula
Le chemin parcouru
52mn – Nouvelle-Calédonie – 2008.
Réalisation : Jacques-Oliviers Trompas, Henri Lepot
Production : Gouvernement de la Nouvelle-Calédonie.
Documentaire sur l’histoire calédonienne récente à l’initiative du gouvernement de la Nouvelle-Calédonie. Il a été présenté la première fois le 26 juin 2008, pour le vingtième anniversaire des accords de Matignon-Oudinot et les dix ans de l’accord de Nouméa. Film remarquable avec les commentaires d’Henri Lepot, journaliste aux Nouvelles Calédoniennes.
Mon Ile Marquises
52mn – Nuku-Hiva –
Réalisation : Téaki Cochard-Teikivaeoho,
Présence de la réalisatrice
En réalisant « Mon île Marquises », la réalisatrice retrace sa lignée familiale marquisienne de son ancêtre Pakoko, chef illustre de Nuku-Hiva fusillé par les militaires français en 1845, à aujourd’hui.
Comment les marquisiens ont-ils survécu à la mort de leur chef ? Qu’en est-il de la culture marquisienne ancienne et traditionnelle ? Comment la culture marquisienne a-t-elle survécu à l’arrivée des nouveaux découvreurs du XIXe siècle, à l’évangélisation chrétienne du XXe siècle et aux soubresauts des essais nucléaires ? http://www.teaki.net/
La dernière danse de Lucien ROO Kimitete
26 mn – Polynésie Fr – 2003
Réalisation : Erick Monod
Production : RFO Polynésie.
Film en souvenir de Lucien Kimitete, élu marquisien, fervent défenseur de sa culture, disparu dans un accident d’avion en mai 2002.
Suivi du Débat : « Lucien Kimitete, une culture en héritage. »
Intervenants : Aumiti Kimitete, fille de Lucien Kimitete et réalisatice ( sous réserve) , Pascal Ehrel, guide au parc patrimonial des Marquises, Dinah Desjardin critique d’art Polynésien ( sous réserve) , Dominique Agniel, journaliste, réalisatrice et écrivain.
TABLES RONDES
« Objets d’art ou restes humains ? « , sur la restitution des têtes maories aux chefferies coutumières Néo-Zélandaises.
Ancienne école de médecine navale.
Intervenants : Sébastien Minchin, conservateur du musée de Rouen, Roger Boulay, ethnologue, Denis Rolland, attaché de conservation du patrimoine au musée national de la Marine, Claude Stéfani, conservateur du musée Hèbre de St Clément, Elise Patole-Edumba, ethnologue, Bernard Grasset, ancien président de la commission du Pacifique Sud. Le débat sera animé par Lorenzo Brutti, ethnologue au CNRS, centre de recherches et de documentation sur l’Océanie de Marseille (C.R.E.D.O.).
«De Mélanésia 2000 au centre culturel Tjibaou : le combat d’un homme pour sa culture»
Salle de l’Auditorium.
Suivi de la projection de « Témoignages 1989-1990 » de Bernard Baissat, film d’archives de 8mn.
Intervenants : Walles Kotra, directeur de France ô, Michel Levallois, ancien préfet, Philippe Missotte, sociologue, Jean-François Merle, conseiller d’Etat, Basile Citré, maire de Maré. Le débat sera animé par Bernard Baissat, cinéaste et journaliste.
THEMATIQUE
Environnement et développement durable, actualité riche en Nouvelle-Calédonie, qui a vu son lagon classé au patrimoine mondial de l’humanité en 2008 mais qui a tout récemment fait face à des accidents écologiques.
Ce thèmes sera abordé en débat et illustré par les films : « Le cauchemard de Goro » et « Nauru, île perdue ».
Intervenant : Jean-François Merle, conseiller d’état.
EXPOSITION
Andreas Dettloff,
Plasticien germano-polynésien, exposera ses œuvres au Musée Hebre de St Clément, à partir du 26 juin 2009.
Plus d’informations : http://www.dettloff.org/
AHIMA’A : four polynésien
Illustration de saveurs et moment festif autour d’un plat cuit au four traditionnel polynésien : ahima’a. Repas exceptionnel, concocté par l’association » Tïaré Taïna » de Rochefort, dans le cadre de la Corderie Royale!
Samedi 30 mai 2009 à 15 h à la médiathèque :
Contes Rapa-Nui, par Céline Ripoll « voyageuse-rapporteur de contes ».
Les 27-29 mai 2009 : journées d’études du CNRS :
« Images et pouvoir en Pacifique » au forum des Marais. Illustré par le réseau Asie-Imasie. « L’image permet de comprendre une société, d’en offrir de nouvelles lectures en révélant des non-dits et elle permet de saisir ses tensions et les enjeux de domination. Comment les images appréhendent-elles le pouvoir ?…. » Plus d’informations : http://www.reseau-asie.com/ rubrique agenda.
Mercredi 27 mai 2009 à 18h30 :
Départ de pirogues de courses polynésiennes sur la Charente, du ponton de la Corderie Royale, avec l’association Heke Moana Chatel qui proposera une initiation.
Jusqu’au 28 mai : TAI KAHANO, pirogue des îles Marquises. Exposition unique en Europe au Muséum d’Histoire Naturelle de La Rochelle. http://www.museum-larochelle.fr/
Annexe programmation
Eric Wittersheim
Docteur en anthropologie, Eric Wittersheim s’intéresse aux sociétés du Pacifique Sud depuis la fin des années 80 et a publié plusieurs ouvrages sur la politique en Nouvelle-Calédonie et au Vanuatu. Son film Grassroots, ceux qui votent, sur les élections au Vanuatu a obtenu le prix du Jury au Festival du film océanien de Tahiti en 2004 (présenté au festival de Rochefort en 2006) Eric Wittersheim vient d’obtenir le prix Bartok au 28e festival Jean Rouch en 2009 pour son film le salaire du poète (programmé au festival de Rochefort en 2009) Eric Wittersheim vit actuellement à Honolulu où il est chercheur à l’East-West Center (Pacific Islands Development Program).
Charles Belmont
Charles Belmont a été acteur pendant six ans avant de passer à la réalisation. Il écrit ses scénarios seul ou en collaboration. Océanie ( documentaire musical) Les Médiateurs du Pacifique Pour Clémence avec Jean Crubelier Eva Darlan Histoires d’A ( documentaire) co-réalisé avec Marielle Issartel RAK Avec Sami Frey Lila Kedrova Maurice Garrel L’Écume des Jours Avec Jacques Perrin Marie-France Pisier Sami Frey Le Fratricide court-métrage d’après une nouvelle de Kafka avec Jean Babilée 2006 Charles Belmont Qui de nous deux, il dirige Clément Sibony, Tewfik Jallab et Salomé Blechmans
Gilles DAGNEAU
Gilles Dagneau a débuté comme rédacteur à La Revue du Cinéma et aux Fiches de Monsieur Cinéma.
Il est l’auteur de deux biographies : Dustin Hoffman et Ava Gardner, belle, sauvage et innocente, publiée chez Gremese et parue aux Etats-Unis en 2003.
Chef monteur pour la télévision depuis 2001, Gilles Dagneau a séjourné dix ans en Nouvelle-Calédonie et trois ans en Polynésie qui lui a inspiré une série de photos : Scènes de scooters à Tahiti.
Principales réalisations :
– TJIBAOU, LE PARDON (Docu.aaa-RFO-ADCK.Beta num.2006)
L’histoire, à travers archives et témoignages inédits, de la réconciliation des familles Tjibaou et Wea, depuis l’assassinat de J-M Tjibaou.
Sélectionné au FIPA 2007 Hors compétition
Prix Spécial du Jury au FIFO 2007
Diffusion : FRANCE ô et RFO
-TIANÔ, LA PAROLE DÉCHIRÉE (Fiction. aaa-RFO. 35′. 2003). Avec Earl Song et Sammy Whaap.
Diffusion RFO Sat.
Selectionné au Festival du film insulaire de Groix et au Festival du film « Ma Région » de Gruissan.
-LA VALLEE DU TIR (Doc. aaa-RFO. 52′.2000).
Un quartier de la ville de Nouméa à la veille de sa réhabilitation.
Diffusion RFO.
-JEAN-MARIE TJIBAOU, LA PAROLE ASSASSINÉE (Doc. aaa-ADCK-RFO-INA. 52′. 1997).
Portait du leader indépendantiste assassiné à Ouvéa en 1989.
Diffusion France 3. Chaine Histoire.
(Sélectionné au FIPA – 1998, Prix du Public au FIFO – 2003).
-REMEMBER NEW CALEDONIA (Doc. Archives. RFO. 42′. 1996). La présence américaine en Nouvelle-Calédonie vue à travers le journal d’un soldat. Diffusion RFO SAT.
-LEVÉE DE DEUIL À TIAOUÉ (Doc. RFO-ADCK. 18′. 1995).
Cérémonie de levée de deuil d’un haut dignitaire kanak. Diffusion France 3.
Dominique Agniel
Dominique Agniel fut professeur de français à Beyrouth et à Montréal, journaliste pour la presse écrite puis à Radio France, Réalisatrice de films pour France 2 et TF1, elle participa à la création du magazine « Transit », sur ARTE avant de larguer les amarres pour un tour du monde en voilier avec ses trois enfants (dont un bébé de 18 mois).
Arrivée aux Iles Marquises en 1995 après deux ans de navigation sur la route des alizés, elle s’y installe en famille et crée une radio locale en marquisien : Radio Marquises.
De retour en métropole, Axel, son fils, souffre de « phobie scolaire ». Pendant dix ans, il fréquente psys, orthophonistes et thérapeutes sans succès. Lorsqu’il atteint l’âge de 13 ans, sa mère décide alors de faire une pause, de le sortir du système scolaire pour aller voir ailleurs comment vivent les hommes. À l’école de Jules Ferry, Dominique Agniel substitue l’appel du grand large comme une thérapie contre l’échec.
Solveig Anspach
De père américain et de mère islandaise, Solveig Anspach est diplômée de la FEMIS en 1989. Après avoir réalisé plusieurs courts-métrages documentaires, elle passe à la fiction avec Vizir et vizirette en 1993. Son premier long, Haut les coeurs ! (1999), connaîtra un franc succès et vaudra à Karin Viard d’obtenir le César 2000 de la meilleure actrice.
Par la suite, Solveig Anspach continue de faire des allers et retours entre documentaire (Made in the USA, film sur la peine de mort en 2001), et fiction (Stormy Weather, avec Elodie Bouchez, en 2003).
Filmographie : Back Soon (2008) réal. ; Louise Michel (TV) (2008) réal. ; Les Européens (TV) (2005) réal. :Stormy weather (2003) réal. ; Made in USA (2001).
Jacques Navarro-Rovira
Le réalisateur Jacques Navarro-Rovira est l’un des fondateurs de la société de production Les Films du Sabre. Au cours de son service militaire, il découvre Tahiti, qu’il va apprendre à connaître, à travers l’objectif de sa caméra. Son documentaire de 26 min Hora’a, sur la troupe de danse polynésienne Te Maeva, est le premier film à avoir reçu un appui financier de l’APAC (aide à la production audiovisuelle et cinématographique), instituée en 2007 en Polynésie française.
Né en 1950, il est sensibilisé très tôt à la photographie et au cinématographe grâce à un grand-père d’origines lyonnaise photographe et cinéaste, intime des frères Lumière.
Au cours de ses études supérieures à l’E.S.S.E.C (Ecole Supérieures des Sciences Economiques et Commerciales), Jacques Navarro-Rovira fait des rencontres déterminantes. Il tourne plusieurs courts-métrages avec ceux qui seront ses futurs associés dans « Les Films du Sabre », société de production qu’il crée avec eux en 1973.
Pour son service militaire, il part pour Tahiti pendant 16 mois comme V.A.T (Volontaire à l’Aide Technique), au cours duquel il se forge sa « part » polynésienne.
Vers le milieu des années 80 l’appel du large viendra de… Tahiti ! Il reçoit en effet la proposition de développer le tout nouvel Institut de la Communication Audiovisuelle de Polynésie française (ICA). Ce sera pour lui l’occasion de connaître ce pays en profondeur grâce à de très nombreux tournages documentaires qu’il effectuera dans tous les archipels : îles de la Sociétés, Marquises, Australes, Tuamotu, Gambier. Il découvrira aussi d’autres cultures polynésiennes, micronésiennes et mélanésiennes lors du 4ème Festival des Arts du Pacifique en 1985, qui se déroule à Tahiti et au cours duquel il tournera plus de 70 heures de rushes qui donneront le film officiel de la cérémonie, ainsi qu’une collection documentaire sur la musique et les danses du Pacifique. La plupart de ses films seront diffusés sur RFO Télé Polynésie.
Depuis lors, il conçoit, produit et réalise plusieurs émissions pour ces diffuseurs, notamment « Motamo » une quotidienne pour enfants autour du vocabulaire, « Aïto Kultur » un magazine mensuel « branché jeune », « Anapa » un hebdomadaire sur la gestuelle dans les domaines de la danse, de l’artisanat et du tatouage, sur RFO ou Knews, ainsi qu’un magazine d’actualité hebdomadaire sur TNTV.
Disposant de son propre matériel professionnel de tournage et de montage, il produit également des documentaires de création « Ia Orana Gauguin, photographies d’un retour », « Parry – Papeete 1932 », ainsi que des courts métrages de fiction « Antirock » avec des élèves du Lycée Gauguin, « Maohi Touch ». Il intervient également comme producteur exécutif et réalisateur auprès d’autres producteurs ou diffuseurs de la place.
En 2007 il co-réalise et co-produit avec Karl Reguron un film100 % polynésienne « Hora’a » (le don). Ce film de 26 minutes est un portrait très touchant de la troupe de danse tahitienne Te Maeva que l’on découvre au travers notamment du regard de Coco Hotahota co-fondateur de la troupe avec la regrettée Pauline Dexter. « Horo’a » sera le grand vainqueur du FIFO (festival International du film documentaire Océanien) à Papeete en 2008.
En 2009, il obtient le prix spécial du Jury FIFO pour Marquisien mon frère.
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Jean-Marie Tjibaou
Né en 1936 à Tiendanite, un petit village de la montagne à l’extrême nord du territoire, cet enfant du pays est resté toute sa vie durant attaché aux valeurs culturelles de sa terre. Résolu à arracher la liberté de son peuple, son engagement politique a été comparable à un sacerdoce qu’il a assumé jusqu’au bout.Très tôt, il fut influencé par la forte personnalité de ses parents. Ty Vencelas, son père, était l’un des premiers instituteurs kanaks dans les années 1940-1945. Dya, sa mère, fille de grand chef, était une personnalité respectée de la région. Adolescent, il comprend que la culture constitue un pilier fondamental sur lequel doit reposer le combat politique du peuple kanak.
La vocation de prêtre humaniste
Le jeune Jean-Marie reçoit son premier apprentissage de l’école primaire catholique de Ouaré à Hienghène. Son éducation se poursuit ensuite à Canala puis à Païta. Son destin semble tout tracé : il sera prêtre. Il est, alors, loin de s’imaginer qu’il accordera son dévouement à une autre mission. En 1949, il entre au petit séminaire de Païta, avant de rejoindre une école de l’île des Pins, où il fait son noviciat. L’année 1965 est celle de son ordination comme prêtre à Hienghène. Deux ans plus tard, en 1967, c’est dans la cathédrale de Nouméa qu’il exerce son ministère comme second vicaire.
Études françaises
Attiré par les sciences humaines, Jean-Marie Tjibaou profite d’une bourse pour entreprendre des études à l’Institut de sociologie de la Faculté catholique de Lyon. Il s’inscrit ensuite, en 1970, en section ethnologie à l’Ecole pratique des hautes études, à Paris. Constamment préoccupé par l’identité kanak et ses moyens d’épanouissement, il commence une thèse sur le thème de l’identité culturelle qui restera inachevée. A cette époque, la tension monte en Nouvelle-Calédonie et Jean-Marie Tjibaou entend participer aux changements qui sont espérés par les Kanak. Il rentre chez lui pour faire lui aussi entendre sa voix.
« On ne peut servir deux maîtres à la fois »
Le prêtre de Henghiène a bien compris qu’« on ne peut servir deux maîtres à la fois ». Aussitôt revenu sur le Territoire, il demande sa réduction à l’état laïc. Il se marie avec Marie-Claude Wetta et dès lors se consacre entièrement à la défense de la culture kanak. En 1974, il concrétise sa vision politique en étant à l’origine de la conception et de l’organisation du festival « Mélanésia 2000 » avec Jacques Iekawé. Pour la première fois en Nouvelle Calédonie, la culture kanak est à l’honneur. La presqu’île de Tina qui accueille le festival en 1975, sera 20 ans plus tard le lieu d’édification du Centre culturel Jean-Marie Tjibaou.
Une impressionnante détermination politique
Si la Culture demeure le fer de lance de son discours, Jean-Marie Tjibaou ne perd pas de vue pour autant son objectif final : l’indépendance pour son pays natal. Pour ce faire, il acquiert peu à peu une légitimité auprès de la population, qui n’hésite pas, à plusieurs reprises, à lui accorder sa confiance. Jean-Marie Tjibaou à la tête du « Front de libération nationale kanak et socialiste » avec Yeiwéné Yeiwéné (à gauche)
L’année 1977 marque le début de sa carrière politique : il se porte candidat aux élections municipales de Hienghène et est élu. La même année se déroule le 8ème congrès de l’Union calédonienne, principal parti indépendantiste de la Nouvelle-Calédonie. Nommé vice-président de ce parti, il fait appel à des jeunes comme Yeiwene Yeiwene et Eloi Machoro qu’il juge capables de le seconder dans ce combat pour l’indépendance.
Le Front indépendantiste
Deux ans plus tard, le Front indépendantiste est créé et Jean-Marie Tjibaou sera son chef de file à l’Assemblée territoriale. Le leader charismatique qu’il devient peu à peu reste conscient de la nécessité de négocier l’émancipation avec le pouvoir central, sans toutefois oublier que seule la solidité de l’engagement est porteuse de résultats. En juin 1982, au terme d’un renversement d’alliances, il est élu vice-président du Conseil de gouvernement de Nouvelle-Calédonie. Il occupera cette place jusqu’au boycott actif des élections territoriales par les indépendantistes le 18 novembre 1984. En juillet 1983, il participe, au nom du Front indépendantiste, à la « table ronde de Nainville-Les-Roches » qui reconnaît aux Kanaks « un droit inné et actif à l’indépendance ». L’année qui suit voit la création du Front de Libération Nationale Kanak et Socialiste (FLNKS), à la tête duquel Jean-Marie Tjibaou est nommé.
Président de la région Nord
Ce cumul de responsabilités politiques, qui fait de lui le porte-parole incontestable du peuple kanak, le propulse à la présidence du Gouvernement provisoire de « Kanaky » en novembre 1984. Pour la période 1985-1986, il est élu président de la région Nord issue du statut Fabius-Pisani.
La négociation des accords de Matignon
Le 26 avril 1988, quelque temps après le drame d’Ouvéa, il participe à Paris à des négociations aboutissant à la signature des accords de Matignon avec le Premier ministre français de l’époque, Michel Rocard, et Jacques Lafleur, président du RPCR, principal parti loyaliste en Nouvelle-Calédonie.
Sa détermination dans la lutte pour l’indépendance n’ayant d’égale que sa volonté d’empêcher la montée des haines raciales, il accepte ces accords qui prévoient une décolonisation graduelle sur une période de dix ans. Cet acte lui coûtera la vie. Un an plus tard, le 4 mai 1989, Jean-Marie Tjibaou est assassiné avec Yeiwene Yeiwene par un opposant indépendantiste.
Lucien Kimitete
Disparu dans un tragique accident d’avion, le 23 mai 2002, dans l’archipel des Tuamotu, ardent militant de la cause marquisienne et grand défenseur de cette spécificité culturelle, Lucien Kimitete restera dans les mémoires. Dès son jeune âge, il fut inspiré par un milieu familial très conscient de l’admiration que le monde extérieur porte pour la civilisation marquisienne .Son oncle Joseph Kimitete, sculpteur marquisien reconnu mondialement, exposa à Paris et décora de nombreux grands hôtels à Hawaii. Lucien portait donc en lui l’extrême fierté d’être un des héritiers de cette culture et se forgea une vision, celle de devenir protecteur et promoteur de la civilisation de son archipel. Homme à la forte et très agréable personnalité, intelligent et bon orateur, il était aussi un des rares politiciens locaux à avoir une conception internationale de la place de la Polynésie, compréhension acquise lors de ses fréquents voyages dans le Pacifique et notamment à Hawaii où une partie de la famille Kimitete est installée depuis deux générations.
Homme international
C’est sur la scène internationale, et grâce à la manière de faire que les anglophones appellent le « Pacific way » que Lucien Kimitete dépassait d’une tête tous les autres politiciens du cru. Il était connu et apprécié de tous les leaders, surtout ceux des minorités indigènes. Très populaire et respecté à Nouméa, en France et à Hawaii grâce à son humilité et à son contact facile, Lucien était d’une amabilité égale envers le petit comme le puissant. Un geste que peu de gens connaissent à Tahiti est révélateur de la générosité et de la « dimension Pacifique » de Lucien : lors du Festival des Arts de Nouméa en octobre 2000, il tint une « coutume » avec les chefs des tribus kanak lors de laquelle, dans un discours, il demanda leur pardon pour tous les torts ou peines que des Marquisiens émigrés en Nouvelle-Calédonie auraient pu créer, accidentellement ou volontairement.
Lucien Kimitete tient une « coutume » avec les chefs des tribus kanak lors de laquelle, dans un discours, il demanda leur pardon pour tous les torts ou peines que des Marquisiens émigrés en Nouvelle-Calédonie auraient pu créer. (ph. Patrick Brai)
Les éléments biographiques ci-dessus de la vie de Lucien Kimite sont extraits d’un article de Alex W. du Prel (Tahiti-Pacifique août 2002 numéro 136)
PROGRAMME.
Festival du cinéma de pays du Pacifique sud 2009.
Toutes les projections ont lieu à la salle de l’auditorium du palais des Congrès.
Préambule :
Mercredi 27 et jeudi 28 mai 2009 :
« Images et pouvoir en Pacifique ». Journées d’études du CNRS. Forum des Marais.
Mercredi 27 mai.
18h30 : Départ de pirogues de courses polynésiennes sur la Charente, du ponton de la Corderie Royale avec l’association Heke Moana Chatel.
Vendredi 29 mai 2009 :
9h : Projection au Forum des Marais du montage de 10 extraits de films, par Sonia Faessel, professeur à l’université du Pacifique à Nouméa, sur la représentation du Pacifique par Hollywood. En collaboration avec le CNRS et dans le cadre des journées d’études du Réseau Asie-Imasie. Chaque extrait sera commenté par l’intervenante.
11h : Ouverture du Festival et clôture des journées du CNRS, salle Pierre Loti au Palais des Congrès en présence de Bernard Grasset, maire de Rochefort, Jean-Marc Regnault, chercheur associé à l’Université de la Polynésie Française, Viviane Fayaud du réseau Asie-Imasie du CNRS, chef du projet Océanie, Jean-Marc Regnault, chercheur associé à l’Université de la Polynésie Française et Michel Degorce-Dumas, Cinéma des Ailleurs, Commissaire du festival.
11h30 : Pot de bienvenue salle La Fayette.
14h : Table ronde à l’ancienne école de médecine navale.
« Objets d’art ou restes humains » sur la restitution des têtes maories aux chefferies coutumières néo-zélandaises.
16h15 : Projection : La dernière danse de Lucien Roo Kimitete d’Erick Monod.
17h15 : Débat : « Lucien Kimitete, une culture en héritage. » Intervenants : Aumiti Kimitete fille de Lucien Kimitete et réalisatrice ( sous réserves), Pascal Ehrel, guide au parc patrimonial des Marquises, Dinah Desjardin, critique d’art Polynésien( sous réserves), Dominique Agniel, journaliste, réalisatrice et écrivain.
Samedi 30 mai 2009 :
10h : Projection : « 1988-2008, le chemin parcouru » de Jacques-Olivier Trompas : en 20 ans la Nlle-Calédonie est passée d’une situation insurrectionnelle à une stabilité politique et une forte croissance économique.
11h : Débat avec Jean-François Merle, conseiller d’Etat.
11h30 : Projection « Renzo Piano, le chemin Kanak » de Gilles Dagneau,
la quête de la culture kanak par l’architecte du centre culturel Tjibaou de Nouméa.
12h30 : Débat avec Wallès Kotra
Samedi 30 mai 2009 (suite) :
14h30 :Table ronde salle de l’Auditorum :
« De Mélanésia 2000 au centre culturel Tjibaou : le combat d’un homme pour sa culture».
15h : Conte polynésien à la médiathèque par Céline Ripoll (vente dédicace de son livre)
16h : Projection salle de l’auditorium du court-métrage de Bernard Baissat « après les accords Matignon et Oudinot 1988-1989 témoignages » (8 mn).
16h30 : Projection, salle de l’auditorium, de « Marquisien, mon frère » de Jacques Navarro-Rovira.
17h30 : Débat avec Pascal Ehrel (sous réserves), protagoniste du film et Dominique Agniel, journaliste, réalisatrice et écrivain.
18h : Projection : « Sevrapek City » d’Emmanuel Broto et Fabienne Tzerikiantz.
19h : Débat avec Emmanuel Broto, réalisateur et Fabienne Tzerikiantz, réalisatrice et ethnologue au C.R.E.D.O Marseille.
21h : AVANT-PREMIÈRE : «Louise Michel» de Solveig Anspach avec Sylvie Testud, suivi d’un débat avec la réalisatrice.
Séance sur invitation, à retirer à l’accueil du festival, dans la limite des places disponibles.
Dimanche 31 mai 2009 :
10h : Projection : « La promesse tenue » de Marie-Noëlle Lopez, Satu Von Hellens et Lydia Ait-Maama : l’histoire de la SMSP, la société minière de la Province Nord de la Nlle Calédonie.
11h : Projection : « Le cauchemar de Goro », d’Elie Peu N’Gony.
11h30 : Débat sur le thème « Développement et environnement », avec Jean-François Merle, conseillé d’Etat et Elie Peu N’Gony, réalisateur.
14h30 : Projection salle de l’auditorium de « Le salaire du poète » d’Eric Wittersheim.
15h30 : Débat avec Eric Wittersheim, anthropologue et réalisateur
16h : Projection : «Khaninikula» de Cyrille Benhamou.
17h30 : Débat avec Cyrille Benhamou, anthropologue et réalisateur
18h : Projection : « Molière aux Marquises » de Dominique Agniel.
19h : Débat avec Dominique Agniel, réalisatrice, journaliste et écrivain.
20h30 : Repas : four polynésien« Ahima’a »organisé par« Tiaré Taïna ». Devant l’Hermione – Sur réservation.
Lundi 1er juin 2009 :
10h : Projection : « Mon Ile Marquises » de Téaki Cochard-Teikivaeoho.
11h : Débat avec Téaki Cochard-Teikivaeoho , réalisatrice.
11h30 : Projection : « Nauru, île perdue » de Laurent Cibien et Pascal Carcanade.
12h30 : Débat avec Jean-François Merle, conseiller d’Etat.
14h30 : EXCLUSIVITE, projection d’ « Océanie » de Charles Belmont, avec Ariane Mnouchkine et Marie-Claude Tjibaou. Séance sur invitation, à retirer à l’accueil du festival, dans la limite des places disponibles.
16h : Débat avec le réalisateur Charles Belmont. Clôture du festival.
Web site: cinemadesailleurs17.weebly.com
Comité de coordination du festival
Commissaire du festival : Michel Degorce-Dumas
Contact : 05 46 87 37 59 / 06 69 52 82 23
Mél : vernet-degorce@wanadoo.fr
Relation avec la presse et les médias : Anaïs Goasdoué
Contact : 05 47 99 00 06 / 06 79 19 99 13
Mél : a.goasdoue@gmail.com
Communication : Sandra Moisdon, Mélodie Dufresne
Site internet : Isabelle Guinut
Programmation : Anne-Marie Vernet, Emélie Hweillia
Financement : Marie-Christine Babin
Partenariat : Sandra Moisdon, Emélie Hweillia, Anne Ségouat
Secrétariat : Patricia Rini
Logistique : Marie-Christine Babin, Sandrine Zobel
Bureau : 60 rue Thiers, 17300, Rochefort.
Tel: 05 46 87 37 59
Web site: cinemadesailleurs17.weebly.com
Source : Dossier de presse Cinéma des Ailleurs
Programme à télécharger : cliquez ici
1958 : La visite du Gouverneur Sicot aux Marquises
En 1958, le gouverneur Sicot, nouvellement muté en Polynésie française, embarque à bord d’un voilier et navigue jusqu’aux îles des Marquises.
Cette visite, très officielle, est un évènement majeur pour les habitants de l’archipel.
Tahiti.TV présente sur le web un excellent film documentaire restauré (101,29 Mo) que vous pouvez visionner en cliquant ICI
Source : Tahiti.tv
Jacques Brel aux Marquises, un film de Walter Ertvelt & Herwing Deweerdt (extrait 1)
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Ce film (a lovely Belgian documentary made by Walter Ertvelt & Herwig Deweerdt) a été tourné à Hiva Oa en 1998 mais n’est sorti en salle qu’en 2002 et à la télévision en 2005. Dans cet extrait, Madly Bamy se recueille sur la tombe de Jacques Brel au cimetière du Calvaire et évoque la relation spirituelle qu’elle entretient avec lui depuis sa mort.
La tombe est restée jusqu’à ces derniers mois, partiellement à l’abri sous une végétation luxuriante, jusqu’à ce que des travaux effectués par les services municipaux, réorganisent cette partie du cimetière pour les cérémonies du trentième anniversaire de la disparition de l’artiste.
Nous pouvons regretter le bruissement des palmes de cocotiers lorsque la brise venait du large, et plus encore l’absence de pénombre qui dissimulait l’émotion des passants venus à ce rendez-vous solitaire ou collectif avec le poète.
Nous pouvons regretter comme l’ont regrettée les Marquisiennes qui l’ont connue et beaucoup aimée lors de ses années passées à Atuona, l’absence de Madly ce jour-là auprès d’elles et de lui.