mea : mot marquisien qui signifie chose, objet, substance, un tel, une telle, un individu ; on se sert de ce mot toutes les fois qu’on ne se rappelle pas un nom quelconque, ou qu’on ne veut pas dire ce nom (Dordillon 1904,1999).
Catégorie : Carnet de notes
Les Marquises entre traditions et modernité : le voyage insolite de la pirogue
Marquises – Le magasin Gauguin
Marquises – Un an après le festival des Arts, le site archéologique de Mauia toujours entretenu par les paroissiens de la vallée de Hohoi !
Atuona, le 11 novembre 2008, le monument aux Morts pour la France
Marquises : Commémoration à Hiva Oa du 30ième anniversaire de la mort de Jacques BREL en présence de Miche, de Y. Jégo, PPDA et diverses personnalités (1)
L’avion de Brel atterrissait à Ua Pou
Atterrissage excessivement dangereux sur l’île de Ua Pou (vue aérienne de l’époque)
Le 30 novembre 1976, la compagne de Jacques BREL, Madly BAMY, achète l’avion que Brel baptisera « JOJO » en hommage à son meilleur ami Georges PASQUIER décédé. Après de nombreuses difficultés techniques sur l’appareil, Brel obtiendra enfin les autorisations de vols. Il utilisera son avion jusqu’à son départ en juillet 1978, pour ses déplacements personnels mais surtout pour de nombreux passages à caractère humanitaire, les évacuations sanitaires. Il avait fait aménager l’appareil pour cela, c’est pourquoi le « JOJO » disposait d’un gyrophare rouge. Quel que soit le temps, dans la plus pure tradition de l’Aéropostale, il s’envolera, indifférent aux brusques et violentes tempêtes du Pacifique. Même lorsque la météo est au beau fixe, il prend des risques pour se poser dans l’île de UA POU, car la piste est excessivement dangereuse… Il s’agit d’un terrain improvisé, sans balisage, avec la montagne devant et sur les côtés ! De plus le terrain est en pente et légèrement courbé en bout ! Si on rate la manoeuvre, il est impossible de se représenter. « Je me flanque la trouille !» dit-il, en décollant et en atterrissant à UA-POU. Les habitants prendront vite l’habitude de cette merveilleuse chance que représente la liaison hebdomadaire que fait Jacques Brel. Car le « JOJO » apporte le courrier, les médicaments, les livres, en plus il prend gratuitement quelques passagers à chaque voyage.
Un terrain improvisé sans balisage, avec la montagne devant et sur les côtés
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