TÛRANOR PlanetSolar, le plus grand bateau solaire au monde, amarré au port de Nuku Hiva

Communiqué de presse

TRAVERSEE VICTORIEUSE DU PACIFIQUE POUR TÛRANOR PLANETSOLAR

Yverdon-les-Bains, 5 mars 2011

TÛRANOR PlanetSolar, le plus grand bateau solaire au monde, est venu à bout de l’océan Pacifique. Hier, 08h39 LT (18h39 UTC) le catamaran propulsé à l’énergie solaire a amarré au port de Nuku Hiva aux Îles Marquises en Polynésie Française. Depuis le départ de l’archipel des Galápagos, l’équipage de PlanetSolar composé du fondateur Raphael Domjan, du capitaine Patrick Marchesseau, de Jens Langwasser et de Christian Ochsenbein a navigué 25 jours, 6 heures et 34 minutes pour atteindre la Polynésie Française.

Le bateau est attendu au large des côtes australiennes pour le milieu du mois de mai 2011.

Après avoir parcouru 3’023 milles nautiques (5’599 km) lors de la traversée de l’océan pacifique et 11’411 milles nautiques (21’133 km) au total depuis le départ de Monaco, TÛRANOR PlanetSolar a battu un nouveau record, celui de la plus longue distance parcourue avec un véhicule solaire électrique.

« Nous sommes plus que satisfait du chemin parcouru dans cette éco-aventure », explique le fondateur du projet Raphael Domjan. « Avoir traversé le plus grand océan du monde uniquement à l’énergie solaire et une autre preuve significative de l’efficacité des énergies renouvelables montrant que nous avons aujourd’hui la technologie à disposition pour changer. »

TÛRANOR PlanetSolar a débuté son voyage autour du monde à Monaco le 27 septembre 2010, ce bateau est propulsé uniquement à l’énergie solaire. La mission du plus grand bateau solaire au monde construit en Allemagne est de démontrer le potentiel et l’efficacité des énergies renouvelables. Le projet vise également à faire avancer la recherche scientifique. PlanetSolar, fondé par le suisse Raphael Domjan et basé à Yverdon-les-Bains (Suisse/ Canton de Vaud), a rendu possible les développements technologiques dans les domaines de la production de matériaux composites ainsi que du stockage de l’énergie solaire. Pour son expédition autour du globe, le projet peut compter sur les prévisions météorologiques fournies par Météo France. Un programme de routage solaire a également été développé pour le projet. Naviguant sous pavillon Suisse et mesurant plus de 30 mètres de long et 15 mètres de large, TÛRANOR PlanetSolar est recouvert de 537 mètres carrés de panneaux solaires de la marque californienne SunPower Corporation. SunPower fournit des cellules solaires 50% plus efficaces que des cellules normales. TÛRANOR PlanetSolar a été dessiné par le designer néo zélandais Craig Loomes de Lomocean Design selon la méthode du « perce-vague » qui utilise moins d’énergie qu’un bateau conventionnel. Lors de la construction du bateau, plusieurs entreprises allemandes ont pris part au projet en démontrant leur expérience dans le domaine des énergies solaires.

Les sponsors principaux de PlanetSolar sont l’horloger suisse Candino ainsi que la société de gestion d’énergie Immosolar. Le projet est soutenu par de nombreuses autres entreprises et institutions.

Ua Pou à l’horizon

Journal de bord

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Convention de collaboration signée entre le Pays et la C.O.D.I.M & Premier séminaire de la Communauté de Communes des Marquises

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Le vice-président, Edouard Fritch, en charge du développement des collectivités, et le président de la Communauté de communes des îles Marquises (Co.d.i.m), Joseph Kaiha, ont signé jeudi 24 février 2011 une convention de collaboration liant la Polynésie française au nouvel établissement public de coopération intercommunale, en présence de nombreux élus marquisiens et de la chef de la subdivision administrative d’Etat, Annie Pietri.

 

A l’initiative de la vice-présidence, un séminaire a réuni les élus des six conseils municipaux des îles Marquises jeudi 24 février 2010, dans la grande salle du conseil de gouvernement, afin de déterminer avec eux, et un groupe de travail constitué d’agents de l’administration, les principaux axes d’un projet de développement économique de l’archipel.

 

L’engagement fort du Pays pour la mise en œuvre progressive d’un projet de développement économique de l’archipel s’est également traduit par l’installation officielle d’un comité de suivi co-présidé par les deux signataires.

«Nous entrons de plain-pied dans la mise en route concrète et effective de la démarche souhaitée par les six conseils municipaux des Marquises», s’est félicité le vice-président, avant de revenir en détail sur les motivations et les différentes étapes qui ont conduit à la création de la Co.d.i.m qui, rappelons-le, constitue une première en Polynésie française.

Ce partenariat prévoit, d’une part, la mise à disposition gratuite des rapports et des documents d’études détenus par la PF relatifs aux secteurs concernés (tourisme, agriculture, pêche, artisanat, culture, industrie, commerce) pour l’élaboration par la Co.d.i.m d’un projet de développement économique de l’archipel et, d’autre part, la mobilisation d’un groupe de travail interministériel chargé d’assister la Communauté dans la rédaction des termes de référence d’une mission d’analyse de cette documentation, qu’elle commanditera en vue de la définition dudit projet.

Compte tenu des délais impartis – la Co.d.i.m dispose en effet de dix-huit mois à compter du 9 décembre 2010 pour produire son rapport et fixer ses orientations – le vice-président a fixé le cap : «Il faut que l’on arrête de parler et d’écrire ; il est temps de passer à l’action».

Et de confier au passage sa façon de voir les choses : «Vous devez réfléchir Fatu Hiva, vous devez réfléchir Hiva Oa mais il faut surtout concevoir Marquises !» Quant au degré d’implication du groupe de travail constitué d’agents de l’administration, Edouard Fritch a été très clair : «Ne comptez pas trop sur les techniciens, c’est vous les véritables acteurs ! En revanche, il s’agira pour eux de vous dire en toute franchise et respect les éléments de conditionnalité qui, à leurs yeux, permettent la faisabilité réelle des options de développement économique que vous retiendrez».

A l’issue de la signature, les élus marquisiens et les référents ministériels ont tenu un séminaire durant toute le reste de la journée pour dégager en commun, sous la responsabilité de la déléguée au développement des communes, dans chacun des secteurs concernés (tourisme, agriculture, pêche, artisanat, culture, industrie, commerce), les axes de développement qui devraient structurer le futur projet de développement des Marquises.

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Pour lire l’allocution dans son intégralité, cliquer ici ou intervention_seminaire_codim.1299537105.pdf

Source : http://www.vice-presidence.gov.pf/9298-Convention-de-collaboration-signée-entre-le-Pays-et-la-Co.d.i.m.html

 

Incendie sur l’île de Ua Pou (Marquises ) : les vidéos de Christophe Combes

 

" Un violent incendie s'est déclaré lundi 28 février vers 14h00 sur les hauteurs de Hakatao (Ua Pou). Sous l'effet des vents forts et tourbillonnants, de nombreux nouveaux foyers se sont crées et, les flammes redoublent de puissance..." écrivait Christophe Combes sur son blog.

 

Voir les articles de Christophe : page 1 - page 2 - page 3

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Dictionnaire des symboles & des significations du tatouage polynésien des îles Marquises (Teiki Huukena)

 

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L’auteur :

Teíkitevaámanihií Robert Huukena dit Teiki est un Tuhuka Patutiki (tatoueur marquisien). Il est issu d’une grande famille d’artiste de Nuku-Hiva. Son amour pour ses ancêtres et sa passion pour l’art du Tiki (image), en particulier le Patutiki. l’ont poussé à faire des recherches plus approfondies, en redessinant et en classant chaque symbole du tatouage marquisien afin de mieux vous livrer ses significations et rendre enfin accessible à tous, sa compréhension.

Par ce travail il souhaite rendre hommage à sa terre natale Te Henua Enana (les îles Marquises) et à ses ancêtres les Tupuna.

 

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Extrait de la préface :

« … Il faut toute la passion et la patience d’un Marquisien d’aujourd’hui, comme Teiki Huukena, pour vouloir comprendre en même temps que redessiner chacun des principaux relevés et leur redonner un sens proche par l’esprit de ceux qui présidaient à leur utilisation.

 Il n’est pas question de recréer exactement ce qui s’est fait par le passé. La situation n’est plus du tout la même et bien des informations ont disparu à jamais. Dans ce travail, le souci de Teiki Huukena, membre d’une famille réputée pour son talent artistique et sa pugnacité, est de rendre accessible à tous, ces dessins qui avaient un sens, une valeur, une fonction… Il souhaite que les tracés soient clairs et veut éviter une des dérives actuelles qui est que leur signification ne soit complètement réinventée en fonction de l’inspiration ou de la fantaisie de chacun. L’idée est d’approcher le plus possible, par une définition simple, de ce que les anciens ont accepté d’en dire à ceux qui eurent la patience de prendre un crayon et un papier pour la noter !

Beaucoup de gens ne souhaitent pas passer trop de temps dans des livres très documentés… Ils veulent approcher vite un résultat attendu, souvent principalement esthétique, sans oublier cependant que l’image parle au regard…

 Il faut assumer ce sens et donc déjà le connaître… C’est un des buts de ce livre :

donner le sens symbolique probable du tracé tout en sachant que, la plupart du temps, les significations étaient complexes et qu’il est impossible, en quelques mots, de rendre toutes les composantes de ces significations. Il y a donc forcément une part d’inconnu et de fragmentaire, dans ces courtes définitions, mais c’est aussi le fruit de l’Histoire de chaque peuple… Aucun n’a pu préserver l’intégralité de l’héritage de ses pères : les haines et la guerre en sont souvent la cause… Il faut en être conscient et, si possible, en tirer une leçon.

Éduquer et transmettre un savoir à ceux qui s’y intéressent est une des belles choses dont on peut être fier.

Teiki Huukena s’y est employé et c’est pour cela, qu’à notre petite échelle, nous sommes heureux de l’accompagner… ! » Pierre et Marie-Noëlle Ottino-Garanger anthropologue et docteur en archéologie préhistorique et chercheur à l’IRD ( Institut de Recherche pour le Développement )

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Feuilleter quelques pages

Le colloque du 14 décembre 2010 au Sénat : « L’OCEANIE, CONTINENT INVISIBLE ? »

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https://dailymotion.com/video/xg5avv_l-oceanie-un-continent-invisible-y_news

 

L’Océanie est-elle un continent invisible ? C’était le thème d’un colloque organisé le mardi 14 décembre au Sénat. A cette occasion les sénateurs Richard Tuheiava et Simon Loueckhote reviennent sur la perception de l’Océanie et de l’Outre-mer français.

Information sur le colloque

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« On dit de l’Afrique qu’elle est le continent oublié. L’Océanie c’est le continent invisible. Invisible, parce que les voyageurs qui s’y sont aventurés la première fois ne l’ont pas aperçue, et parce qu’aujourd’hui, elle reste un lieu sans reconnaissance internationale, un passage, une absence en quelque sorte. » J.M.G. Le Clézio

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« Raga, Approche du continent invisible » de J.M.G Le Clézio, maintes fois évoqué au cours de ce colloque, à lire ou à relire  (Editions du Seuil, 11/2006, collection Points 10/2007)  

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« Gangstérisme et colonisation », la critique de Serge Koulberg 

« Approche du continent invisible », le point de vue sur le livre par Emmanuelle Caminade

« Sur un confetti d’Océanie, Le Clézio a posé le regard du géographe, de l’anthropologue et du poète ». Télérama Nathalie Crom

Marquises : « A.R.S.H.- EIAO » L’ASSOCIATION POUR LES RECHERCHES SCIENTIFIQUES ET HISTORIQUES SUR EIAO est créée

 

Comme annoncé dans la première Lettre de Eiao, l’association a été créée en juin 2008 (Récépissé n°3411 du 24 juin 2008, Parution au JOPF du 17 juillet 2008 page 2759).

 

Cette association a pour buts :

– de développer une meilleure connaissance de l’île de Eiao (Archipel des Marquises/Polynésie Française) tant au plan de la biodiversité, qu’au plan du patrimoine archéologique et historique, en suscitant, favorisant ou en y organisant elle-même des missions de recherches scientifiques, archéologiques et historiques dans le respect de la législation en vigueur;

– de trouver des moyens de financements, soutiens logistiques et des aides matérielles et techniques pour ces différentes recherches et les missions sur place qu’elles impliquent;

– de participer activement à la réflexion et aux travaux visant à la restauration ou la réhabilitation de l’île (lutte contre l’érosion des sols, contrôle des ongulés, rétablissement d’un couvert végétal, etc.) ;

– de publier une feuille d’information « LA LETTRE DE EIAO» pour diffuser les recherches conduites sur l’île et les observations faites par les visiteurs (chasseurs et scientifiques) et les gestionnaires (techniciens de l’Environnement, de l’Economie Rurale, du Service de la Culture et du Patrimoine, etc.);

– de créer un site Web consacré à l’île de Eiao, accessible gratuitement au public, ouvert aux chercheurs pour la diffusion de leurs travaux et à toutes les personnes concernées (chasseurs, institutionnels, gestionnaires).

Pour atteindre ces objectifs – tous n’ont pas encore été atteints aujourd’hui – l’association a besoin de vous. Si vous vous sentez concerné, si Eiao vous passionne, venez nous rejoindre. Nous vous remercions d’imprimer, compléter et nous retourner le formulaire d’adhésion accompagné de votre cotisation.

 

Téléchargez le bulletin-adhesion-arsh-eaio.1296125786.pdf

 

Le message de Teiki Huukena pour les Marquises

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Radio RFO vous indique la date et les horaires de la diffusion du message  en marquisien de Teiki Huukena sur la situation de la conservation du Patrimoine polynésien et la sauvegarde de la Culture marquisienne .
Ecoutez sur RFO le 18 janvier 2011 à 4h45 et à 19h20 (heure de Tahiti) le message de Teiki Huukena :

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